Les sénateurs ont proposé un amendement au budget de la Sécurité sociale pour augmenter la durée de travail annuelle de sept heures, afin de financer la branche autonomie avec 2,5 milliards d’euros supplémentaires.
Plutôt que de supprimer un jour férié, les sénateurs ont suggéré une nouvelle idée pour générer des revenus. L’amendement déposé par la commission des affaires sociales vise à faire travailler les Français sept heures de plus par an, sans salaire. Selon le sénateur LR Philippe Mouiller, il s’agit d’augmenter le temps de travail annuel pour les employés du secteur privé et public afin de renforcer le financement de la branche autonomie.
Le ministre de l’Économie, Antoine Armand, a qualifié cette proposition d' »intéressante » et a souligné l’importance de travailler davantage. La mesure serait laissée à l’appréciation des entreprises et des branches, offrant une flexibilité totale dans sa mise en œuvre. En échange de ces heures de travail supplémentaires non rémunérées, les employeurs verraient leur contribution pour l’autonomie doubler, passant de 0,3% à 0,6%.
Cette augmentation de financement permettrait à la Sécurité sociale de dégager 2,5 milliards d’euros supplémentaires pour la branche autonomie, destinés à soutenir les personnes âgées dépendantes ou en situation de handicap. Les sénateurs insistent sur l’importance d’affecter ces ressources exclusivement à la branche autonomie pour répondre aux besoins croissants de la population française vieillissante.
En conclusion, cette proposition d’augmenter la durée de travail annuelle de sept heures pour financer la branche autonomie de la Sécurité sociale est une mesure qui suscite un débat et nécessite une réflexion approfondie sur sa mise en œuvre et ses implications à long terme pour le système de santé français.