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Une enquête menée par l’Université de Montréal montre que la pandémie de COVID-19 et les pertes d’emploi qui ont suivi ont conduit à une augmentation des idées suicidaires, en particulier chez les jeunes Canadiens. L’étude a révélé que près de trois fois plus de Canadiens (environ 8%) ont pensé au suicide au cours de la première année de la pandémie que lors des années précédentes. Les jeunes dans la vingtaine étaient particulièrement touchés, avec des idées suicidaires presque deux fois plus élevées que chez les personnes de plus de 30 ans.

Selon les chercheurs, la perte d’emploi en raison de la crise a été l’un des facteurs principaux qui ont incité les gens à penser au suicide. La pandémie de COVID-19 a provoqué un changement social considérable qui a affecté à la fois la société dans son ensemble et les comportements individuels. Les auteurs de l’étude soulignent que la perte d’emploi pendant la pandémie a joué un rôle important dans l’augmentation des idées suicidaires, en particulier chez les jeunes adultes.

L’étude a été menée en collaboration avec des chercheurs de l’Université McGill, du Massachusetts Institute of Technology et de l’Université Bar-Ilan en Israël. Les résultats ont montré que les idées suicidaires étaient un indicateur essentiel de la détresse psychologique pendant la pandémie et ont souligné l’importance de prioriser le bien-être mental des jeunes adultes dans les futures stratégies de santé publique et politiques.

Les chercheurs recommandent de consulter le site du Projet InterCom pour plus d’informations sur les intentions suicidaires et les moyens d’y faire face. L’étude a été publiée dans la revue Scientific Reports et financée par les Instituts de recherche en santé du Canada et le Conseil de recherches en sciences humaines. Les conclusions mettent en lumière la nécessité d’accorder une attention particulière à la santé mentale des jeunes adultes dans le contexte actuel de la pandémie de COVID-19.