Kamala Harris et Jill Stein.
DÉCRYPTAGE – Pendant la campagne, les démocrates ont accusé la candidate du Green Party d’avoir déjà «aidé Trump» à gagner, en 2016, en maintenant sa candidature. À l’époque, elle avait fait basculer la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin dans l’escarcelle du républicain.
«Si vous avez voté pour Jill Stein : allez vous faire fou***» Alors que la victoire de Donald Trump se dessinait de plus en plus précisément mercredi, la lanceuse d’alerte et ancienne candidate au Congrès Rebekah Jones s’est fendue sur X d’un message accusateur, lu par 10 millions de personnes. D’après elle, la candidate du Green Party est responsable de la défaite de Kamala Harris. Comme à chaque présidentielle, les «autres» candidats n’ont aucune chance face aux mastodontes républicain et démocrate. Jill Stein ne dérogeait pas à la règle. Mais elle a préféré maintenir sa candidature, expliquant qu’il n’y avait «pas de moindre mal» entre Donald Trump et Kamala Harris. Très vite, les démocrates ont perçu le danger : la candidate verte pouvait siphonner des milliers de voix dans les Etats-clés, notamment auprès de l’électorat arabe américain et musulman, du fait de son soutien radical à la cause palestinienne. Le parti de l’âne a donc diffusé…
Il est clair que les démocrates ont pointé du doigt Jill Stein comme un facteur clé de la défaite de Kamala Harris. En 2016, elle avait déjà été accusée d’avoir aidé Donald Trump à remporter certains États décisifs. Cette fois-ci, son maintien en tant que candidate du Green Party a suscité de vives réactions, en particulier de la part des partisans démocrates qui estiment qu’elle aurait pu influencer le résultat final.
Les tensions entre les différents partis politiques et candidats alternatifs ne sont pas rares en période électorale. L’histoire de Jill Stein et de son impact potentiel sur les élections présidentielles américaines met en lumière les enjeux liés à la présence de candidats tiers dans un système politique largement dominé par les deux principaux partis. Cette situation soulève des questions sur la démocratie, la représentativité des voix et la stratégie électorale.
Les États-clés, tels que la Pennsylvanie, le Michigan et le Wisconsin, sont souvent au cœur des batailles électorales aux États-Unis. Chaque vote compte et les petites marges peuvent faire la différence entre la victoire et la défaite. Dans ce contexte, le rôle des candidats tiers comme Jill Stein peut être controversé, car ils ont le potentiel de diviser l’électorat et d’influencer le résultat final.
La question de savoir si Jill Stein est responsable de la défaite de Kamala Harris est complexe et soulève des débats animés. Alors que certains soutiennent que chaque candidat a le droit de se présenter et que les électeurs doivent avoir le choix, d’autres estiment que les candidats tiers peuvent compromettre les chances des principaux partis et impacter le résultat des élections de manière significative.
En fin de compte, l’impact de Jill Stein sur l’élection présidentielle américaine et sur la défaite de Kamala Harris restera sujet à interprétation et à analyse. Ce cas souligne les défis et les dynamiques du système politique américain, ainsi que les enjeux liés à la représentation politique et à la démocratie. La question de la pertinence des candidats tiers dans un système bipartite continuera probablement d’alimenter les discussions et les débats politiques aux États-Unis.