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Le mode de scrutin aux États-Unis est différent de celui en France. Les citoyens américains ne votent pas directement pour le président, mais pour des grands électeurs qui les représenteront dans le Collège électoral. Le candidat gagnant doit obtenir au moins 270 voix de grands électeurs pour remporter l’élection. Cela signifie que le candidat avec le plus de votes populaires peut ne pas nécessairement gagner s’il n’obtient pas la majorité des grands électeurs.

Les résultats de l’élection dépendront fortement de sept États-clés, appelés les « swing states ». Ces États sont cruciaux car leurs résultats peuvent basculer l’élection d’un côté ou de l’autre. Les sondages montrent une forte compétition entre Kamala Harris et Donald Trump, avec des résultats serrés dans les swing states.

Les programmes des candidats sont également très différents. Kamala Harris met l’accent sur des questions sociales telles que le droit à l’avortement et la réduction des coûts pour les familles en difficulté. Donald Trump, quant à lui, se concentre sur l’immigration et l’économie, promettant de terminer la construction du mur à la frontière mexicaine et des réductions d’impôts massives.

Les Américains ont déjà commencé à voter, avec une forte participation anticipée pour éviter les foules le jour de l’élection. Les derniers rendez-vous des candidats montrent une compétition intense, avec des attaques verbales et des discours marquants.

La fin de cette campagne électorale est marquée par une forte tension et des enjeux majeurs pour l’avenir des États-Unis. Les résultats de cette élection présidentielle auront un impact significatif sur la politique intérieure et internationale du pays.