L’association Syndicat de la Famille a récemment remporté un procès pour transphobie, où elle était accusée de provocation à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur identité de genre. La présidente, Ludovine de La Rochère, a réagi à ce verdict en soulignant que défendre le bon sens expose inévitablement à des attaques de la part des militants de la déconstruction et du wokisme. Elle a expliqué que l’association contestait la circulaire Blanquer de 2021 sur l’identité de genre en milieu scolaire, considérant la transidentité comme une idéologie diffusée par des militants cherchant à convertir un maximum de personnes.
Au cours de l’audience, les débats ont porté sur la signification du terme « transidentité » et sur la question de savoir si elle constitue une identité de genre protégée par la loi. L’association a soutenu que ce n’était pas le cas, car l’identité de genre est indépendante de la concordance ou de la discordance entre cette identité et la réalité sexuelle. Le tribunal a finalement conclu que la transidentité ne désigne pas un groupe de personnes déterminé et que les propos incriminés ne visaient pas un groupe de personnes en raison de leur identité de genre.
Ludovine de La Rochère a salué cette décision de justice, affirmant qu’il est essentiel de pouvoir critiquer un concept militant comme la transidentité sans être accusé de haine. Elle a souligné l’importance de la liberté d’expression et de la défense de la vérité, dénonçant une tentative de censure de la part des militants transidentitaires.
Elle a également mis en lumière les conséquences néfastes de la promotion de la transidentité, notamment chez les adolescents et les jeunes les plus vulnérables. Ludovine de La Rochère a souligné les risques et les conséquences irréversibles du changement de sexe, et a critiqué la circulaire Blanquer pour favoriser la transidentité sans le consentement des parents. Elle a insisté sur l’importance d’une approche prudente et non-militante de ces questions sensibles, soulignant l’ambition du Syndicat de la Famille dans ce domaine.
En conclusion, cette affaire met en lumière la lutte entre la liberté d’expression et la tentative de censure des militants transidentitaires, ainsi que les enjeux liés à la promotion de la transidentité, en particulier chez les jeunes. Il est crucial de continuer à débattre de manière ouverte et respectueuse sur ces questions complexes pour garantir le bien-être et la protection des individus.