Les députés ont terminé l’examen de la première partie du budget de l’État, qui a été largement modifié avec l’ajout de nouvelles taxes. Un vote crucial est prévu mardi pour valider ces changements.
Au cours de cette nuit de vendredi à samedi, les députés ont finalisé l’examen de la première partie du budget de l’État. Le texte initial du gouvernement a subi de nombreuses modifications, avec l’introduction de nouvelles taxes en abondance. Ces changements doivent encore être approuvés par un vote global mardi. Après de longues discussions et l’examen de plus de 3000 amendements, l’Assemblée nationale a enfin achevé l’étude de la partie « recettes » du projet de loi de finances.
Le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin, a indiqué que le déficit de l’État pour 2025 serait réduit de 142 à 85 milliards d’euros, principalement grâce à une augmentation des impôts de 35 milliards. Cependant, certains députés contestent ces chiffres et estiment que les nouvelles recettes ne seront pas aussi élevées. La gauche a réussi à introduire de nouvelles taxes sur les grandes entreprises, les superprofits et d’autres domaines, contraignant le gouvernement à revoir certaines de ses propositions initiales.
Malgré quelques actes de rébellion, le vote sur les recettes du budget n’a pas permis de dégager un consensus clair parmi les députés. Certains partis ont voté en faveur de taxes supplémentaires, tandis que d’autres ont exprimé leur mécontentement face à certaines mesures. Le Rassemblement national a parfois soutenu des propositions de gauche, montrant ainsi une certaine division au sein de l’Assemblée.
À la fin de cette étape, l’exécutif n’est pas entièrement satisfait des résultats et certaines mesures pourraient être remises en question lors du vote solennel prévu mardi. Certains députés estiment que le budget actuel n’est pas votable en l’état et des discussions supplémentaires seront nécessaires pour parvenir à un consensus.
Il reste à voir si l’ensemble des députés approuvera cette première partie du budget ou si des ajustements supplémentaires seront nécessaires. Le processus budgétaire doit être finalisé avant la date limite du 21 novembre, ce qui laisse peu de temps pour parvenir à un accord. La suite des discussions au Parlement déterminera l’avenir de ces nouvelles taxes et de l’équilibre financier de l’État.