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Destitution du président sud-coréen Yoon Suk Yeol: Analyse et conséquences

Après sa tentative ratée d’imposer la loi martiale et de faire museler le Parlement par l’armée le 3 décembre, le dirigeant de 63 ans n’a pas survécu au second vote de destitution. Il est le deuxième président de l’histoire du pays à être destitué.

Vote de destitution par le Parlement sud-coréen

Le Parlement sud-coréen a adopté ce samedi 14 décembre une motion de destitution contre le président Yoon Suk Yeol, pour sa tentative ratée d’imposer la loi martiale le 3 décembre. Un total de 204 députés a voté en faveur de la motion et 85 contre. Trois députés se sont abstenus et huit bulletins ont été déclarés nuls, selon le résultat annoncé par le président de la chambre.

Manifestations et soutien populaire

Des milliers de manifestants avaient commencé à se rassembler à Séoul, avant le vote des députés, pour exiger le départ de l’impopulaire chef de l’État conservateur. Parmi eux, une manifestante de 24 ans, Yoo Hee-jin, exprime sa colère en disant qu’elle continuera à manifester chaque semaine jusqu’à ce que la destitution se produise.

Implications et réactions politiques

Yoon Suk Yeol est désormais suspendu en attendant que la Cour constitutionnelle valide sa destitution, avec l’intérim assuré par le premier ministre Han Duck-soo. Si la Cour confirme la destitution, Yoon Suk Yeol deviendra le deuxième président de l’histoire de la Corée du Sud à subir ce sort, après Park Geun-hye en 2017.

La chanteuse de K-pop Yuri, du groupe Girl’s Generation, a offert des repas aux manifestants, tandis que des partisans de Yoon Suk Yeol se sont rassemblés pour exprimer leur soutien. Les prochaines étapes politiques et judiciaires détermineront l’avenir politique de la Corée du Sud et l’impact de cette destitution sur la démocratie du pays.