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Tentative d’assassinat présumée sur Donald Trump: Le suspect n’a pas tiré, selon le Secret Service

Tout indique qu’il cherchait à ouvrir le feu sur l’ancien président américain. Pourtant, le suspect arrêté dans l’enquête sur la tentative d’assassinat présumée contre Donald Trump « n’a pas tiré », a affirmé lundi le directeur par intérim du Secret Service, chargé de la protection des hautes personnalités politiques américaines, Ronald Rowe.« Nous n’avons aucune information pour le moment selon laquelle il aurait agi avec l’aide de quelqu’un d’autre », a par ailleurs indiqué lors d’une conférence de presse au bureau du shérif du comté de West Palm Beach, en Floride (sud-est), l’agent du FBI (police fédérale) en charge de l’enquête, Jeffrey Veltri.

Repéré par un agent du Secret Service qui a constaté qu’il était armé et a ouvert le feu sur lui, « le suspect, qui n’avait pas de ligne de vue sur l’ancien président, a pris la fuite. Il n’a pas tiré », a déclaré M. Rowe. « Le suspect n’a même pas été sur le point d’effectuer un tir et nous l’avons appréhendé et présenté à la justice », s’est félicité le shérif, Ric Bradshaw.

Le suspect inculpé pour détention illégale d’arme

Selon les conclusions réalisées à partir du bornage de son téléphone, il aurait passé près de 12 heures aux environs du club de golf de Donald Trump avant d’être repéré. Il a d’abord pris la fuite, mais la présence d’un témoin oculaire, qui a transmis la photo de son véhicule et de sa plaque d’immatriculation aux forces de l’ordre, a permis son interpellation rapide.

Un fusil de type SKS à lunette, deux sacs à dos et du matériel d’enregistrement vidéo ont été retrouvés près de l’endroit où il s’était caché, ont précisé les autorités lors d’une conférence de presse.

Présenté à un juge lundi, Ryan Wesley Routh, un Américain pro-ukrainien de 58 ans que l’AFP avait interviewé en 2022 à Kiev où il s’était rendu en soutien au peuple ukrainien, s’est vu signifier des inculpations de détention illégale d’arme en raison de son casier judiciaire et de possession d’une arme au numéro de série effacé. Outre ces charges, passibles respectivement de peines maximales de 15 ans et cinq ans de prison, il devrait faire l’objet d’autres poursuites. Sa prochaine comparution, sur son maintien en détention, a été fixée au 23 septembre et sa mise en accusation formelle une semaine plus tard.