Reconstruction de la social-démocratie : Raphaël Glucksmann en direct – Actualités politiques 2027
En vue de 2027, Raphaël Glucksmann travaille « à une reconstruction de la social-démocratie ». Il l’avait déjà laissé entrevoir durant la campagne des européennes son envie de « bâtir une force sociale-démocrate dominante intellectuellement, avec un projet crédible de transformation de la société ». L’eurodéputé Place publique fait un pas de plus en direction d’une candidature pour la présidentielle de 2027. Dans un article publié vendredi dans Libération, l’essayiste affirme qu’il « travaille à une reconstruction de la social-démocratie, une gauche sociale, européenne, humaniste, écologiste et féministe ». « J’y mettrai toutes mes forces », assure-t-il. Comme lors de la campagne des européennes, M. Glucksmann tance Jean-Luc Mélenchon et les « insoumis », dont il dénonce régulièrement les méthodes et « la brutalisation du débat public ».
« Contrairement à Olivie Faure, j’ai une conviction : si la gauche veut gouverner, elle doit se libérer de Mélenchon et de ses affidés », plaide-t-il dans le quotidien de gauche. L’eurodéputé Place publique affiche toutefois son souhait de s’appuyer sur un appareil politique plus imposant que son mouvement Place publique. Et il prend alors exemple sur LFI fondé par l’ancien député des Bouches-du-Rhône. « Il faut faire ce que Mélenchon a fait : renouveler la doctrine, former des cadres, des militants », explique-t-il.
Dans le même temps, le ministre de la justice, Didier Migaud, s’est dit favorable à l’inscription du consentement dans la loi en matière de viol. Dans le contexte du procès de Mazan, où une cinquantaine d’hommes sont jugés pour le viol de Gisèle Pelicot, M. Migaud a affirmé, vendredi matin sur France Inter, être favorable à l’idée de faire évoluer la définition du viol en droit français en y intégrant la notion de consentement. Cette évolution est soutenue par le président Emmanuel Macron, qui souhaite voir une proposition de loi sur le sujet être adoptée d’ici la fin de l’année.
En parallèle, le meurtre de l’étudiante Philippine a suscité des réactions au sein du gouvernement. Le ministre de la justice, Didier Migaud, a reconnu « un sentiment d’échec » dans cette affaire, soulignant la nécessité d’examiner si la réglementation et la législation sont adaptées pour éviter de tels drames. De son côté, le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a appelé à un durcissement du cadre législatif en matière d’immigration, notamment en proposant d’allonger la durée de rétention des « étrangers clandestins dangereux ».
Enfin, le gouvernement Barnier se prépare à présenter sa déclaration de politique générale. Michel Barnier a réuni son équipe gouvernementale pour discuter des sujets à arbitrer, tels que la proportionnelle, le texte sur la fin de vie, ou encore les impôts. Le premier ministre doit résoudre la quadrature du cercle budgétaire, avec un déficit public attendu autour de 6 %.
En conclusion, la reconstruction de la social-démocratie par Raphaël Glucksmann s’inscrit dans un contexte politique marqué par des débats sur la justice, l’immigration et les orientations budgétaires du gouvernement Barnier. Ces enjeux soulignent les tensions et les défis auxquels est confrontée la scène politique française en 2027.