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Le corps de l’étudiante de 19 ans, Philippine, a été retrouvé au bois de Boulogne le 21 septembre dernier. Cette jeune femme, décrite comme serviable, bienveillante et investie, laisse derrière elle une communauté en deuil.

Le portrait de Philippine
Philippine était une étudiante de 19 ans engagée parmi les scouts et très appréciée par ses camarades de classe et ses professeurs. Elle était décrite comme « réservée mais très gentille », « serviable » et « bienveillante » par ceux qui la connaissaient. Sa disparition avait été signalée par sa famille, inquiète de ne pas avoir de nouvelles alors qu’ils l’attendaient chez eux à Montigny-le-Bretonneux, dans les Yvelines.

Le lundi suivant la découverte de son corps, un moment de recueillement a été observé à l’université Paris-Dauphine, où étudiait Philippine. Ses camarades et professeurs étaient sous le choc, soulignant sa gentillesse et sa motivation. Une camarade de classe, Charlotte, la décrit comme une personne sérieuse et travailleuse, toujours prête à aider les autres. Philippine était décrite comme une étudiante brillante, toujours assise au premier rang en classe. Elle était également décrite comme bienveillante et solidaire envers ses camarades.

Engagement associatif et familial
En plus de son engagement scolaire, Philippine était également très engagée chez les Scouts et Guides de France ainsi que dans sa paroisse. Un de ses encadrants au sein des scouts la décrit comme une jeune femme active, gentille et proactive, toujours prête à aider les autres. Son engagement associatif et familial en faisait une personne sur laquelle on pouvait compter, toujours disponible pour soutenir et motiver les autres.

Questions de sécurité
Après la découverte du corps de Philippine, une enquête pour homicide volontaire a été ouverte par le parquet de Paris et confiée à la brigade criminelle. Ses camarades de classe à l’université Paris-Dauphine se reconnaissent en elle et expriment un sentiment d’insécurité concernant le bois de Boulogne, où elle a été retrouvée. Le maire du 16e arrondissement, Jérémy Redler, admet que la question de l’insécurité dans ce bois de 800 hectares est préoccupante et demande plus de moyens pour assurer la sécurité des citoyens. Des caméras de vidéo-protection supplémentaires ont été déployées récemment, mais ne couvrent pas encore la zone où le corps de Philippine a été découvert. La préfecture de police de Paris renforce la sécurité aux abords du bois suite à ce tragique événement.

Conclusion
La mort de Philippine a bouleversé sa communauté et a soulevé des questions sur la sécurité dans le bois de Boulogne. Son engagement, sa gentillesse et son dévouement envers les autres laissent un vide immense dans le cœur de ceux qui l’ont connue. Les enquêtes en cours cherchent à faire la lumière sur les circonstances de sa disparition et de sa mort, dans l’espoir que justice soit rendue pour Philippine.