Des peines de prison allant de 18 mois à 10 ans ont été demandées dans une affaire de séquestration et de trafic de drogue à Saintes en 2021. L’accusation de viol en réunion n’a pas été retenue faute de preuves suffisantes.
L’avocate générale, Alice Rodriguez, a décidé de ne pas retenir l’accusation de viol en réunion lors de ses réquisitions. Elle a souligné que les preuves étaient insuffisantes pour étayer cette accusation. Malgré les témoignages de la victime et les descriptions de son traumatisme, la cour a été convaincue par les explications d’une psychologue selon laquelle d’autres violences subies cette nuit-là auraient pu causer un traumatisme.
Dimitri Gangapal, défendu par Me Hériveaux, a vivement contesté l’accusation de viol. Il s’est montré très loquace sur le trafic de drogue, rejetant fermement l’accusation de viol à son encontre.
Selon l’avocate générale, Dimitri Gangapal avait une position prédominante dans le trafic de drogue à Saintes et avait prémédité de régler un différend en revenant dans la ville. Malgré ses 19 condamnations à seulement 32 ans, elle s’interroge sur ce qu’il faudrait pour l’arrêter. Elle a requis une peine de 10 ans de prison pour l’ensemble de ses crimes.
Les autres accusés ont également été jugés, avec des peines allant jusqu’à deux ans de prison avec sursis pour certains. Les avocats des coaccusés ont plaidé en faveur de leur réinsertion dans la société après leur peine.
Les accusés auront la possibilité de s’exprimer une dernière fois avant que les jurés professionnels ne se retirent pour délibérer. La décision finale sera rendue lundi 16 septembre à 9 heures.