Hier à 23h06, l’agence de presse nationale libanaise ANI a rapporté cinq frappes israéliennes au sud de Beyrouth, dont quatre très violentes. Des explosions ont été entendues par des journalistes de l’AFP et des ambulances se sont précipitées sur place. En réponse, l’armée israélienne a lancé des appels à évacuer aux habitants de la banlieue sud de Beyrouth.
Plus tard dans la soirée, l’Élysée a répondu aux propos de Benyamin Netanyahou, qualifiant la France d’amie indéfectible d’Israël. Le président français Emmanuel Macron avait appelé à cesser les livraisons d’armes à Gaza. En réaction, Netanyahou a exprimé sa colère, qualifiant les propos de Macron de honteux.
Benyamin Netanyahou a ensuite affirmé le droit d’Israël à riposter aux attaques de l’Iran, déclarant que « Israël avait le devoir et le droit de se défendre et de riposter ». Il a également annoncé avoir détruit une partie de l’arsenal du Hezbollah au Liban.
Le ministre britannique des Affaires étrangères, David Lammy, a qualifié les frappes israéliennes sur des hôpitaux au Liban de profondément dérangeantes. Le président syrien Bachar al-Assad a salué l’Iran pour avoir donné une leçon à Israël avec ses attaques de missiles.
En parallèle, des milliers de personnes ont défilé à Londres en soutien à Gaza, un an après le 7 octobre. Le président canadien Justin Trudeau a appelé les Canadiens à quitter le Liban, et le ministre iranien du pétrole s’est dit ne pas être inquiet de l’escalade du conflit.
L’armée israélienne a frappé des combattants du Hezbollah dans une mosquée au Liban et le Hezbollah a affirmé avoir tiré des roquettes sur une base aérienne israélienne près de Haïfa. Enfin, le Hamas a annoncé la mort d’un de ses commandants dans une frappe israélienne sur le nord du Liban.