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Le nouveau gouvernement de Michel Barnier, dévoilé samedi en fin de journée, fait déjà face à de vives critiques et à des menaces de censure. Les opposants au gouvernement de Barnier, notamment les socialistes, ont exprimé leur désaccord et annoncé leur intention de déposer une motion de censure à l’Assemblée nationale.

**Critiques et Menaces de Censure**

Les premières réactions à l’annonce du gouvernement Barnier ont été très négatives. Les opposants, tels que les socialistes et La France insoumise, ont critiqué la composition du gouvernement, soulignant un retour du macronisme et une absence de renouvellement. Jean-Luc Mélenchon a qualifié ce gouvernement de « coup de force du chef de l’Etat » et a appelé à une motion de censure. De son côté, le Rassemblement national a dénoncé un gouvernement « macroniste » et a exprimé sa vigilance quant aux décisions qui seront prises.

**Motion de Censure et Opposition**

Les socialistes ont annoncé qu’ils allaient déposer une motion de censure contre le gouvernement Barnier. Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, a déclaré que cette motion serait votée par l’ensemble du Nouveau front populaire et défendue par les Socialistes. Il a souligné l’importance de l’unité de l’opposition pour exprimer un désaccord face à ce gouvernement, qu’il qualifie de « déni démocratique ».

**Réactions des Experts et Anciens Responsables Politiques**

Des personnalités politiques et des experts ont également exprimé leur désaccord avec la composition du gouvernement Barnier. François Hollande, ancien président de la République, a qualifié ce gouvernement de « fragile » et a appelé à une motion de censure. Hervé Morin, président du parti Les Centristes, a souligné que ce gouvernement était en réalité une transition et a mis en garde contre une possible censure de l’extrême droite.

En conclusion, la composition du gouvernement de Michel Barnier suscite de vives réactions et des menaces de censure de la part de l’opposition. Les critiques portent sur le manque de renouvellement politique, la proximité avec le macronisme, et le risque de déni démocratique. Il reste à voir comment le gouvernement Barnier fera face à ces oppositions et s’il parviendra à maintenir sa position malgré les contestations.