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Le dirigeant du Hezbollah, Ibrahim Aqil, a été confirmé mort dans une frappe israélienne sur la capitale libanaise, qui a également tué au moins dix chefs militaires du mouvement chiite. La frappe a entraîné la mort de quatorze personnes et de nombreux blessés, selon le ministère de la santé libanais.

L’armée israélienne a revendiqué cette opération, affirmant avoir éliminé Ibrahim Aqil, chef de l’unité d’élite du Hezbollah, ainsi que dix autres chefs militaires. Cependant, le Hezbollah n’a pas confirmé ces informations. Le ministre de la santé libanais a déploré le ciblage d’une zone résidentielle peuplée, soulignant le manque de considération humanitaire ou juridique de l’ennemi israélien.

Le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole des forces israéliennes, a déclaré que les chefs du Hezbollah visés étaient regroupés sous un immeuble résidentiel à Dahiyé, utilisant des civils comme boucliers humains. Il a ajouté que les actions de l’armée israélienne étaient conformes à des objectifs définis et qu’elles se poursuivraient.

Ibrahim Aqil était recherché pour son implication dans des attentats contre l’ambassade des États-Unis à Beyrouth en 1983, ayant fait de nombreuses victimes. L’armée israélienne a également signalé que le Hezbollah avait lancé 200 tirs de roquettes en direction du nord d’Israël, sans faire de victimes.

Le Hezbollah a confirmé la mort de son dirigeant Ibrahim Aqil, le décrivant comme un grand chef djihadiste. Le mouvement chiite a promis de continuer à s’en prendre à Israël jusqu’à la fin de l’agression à Gaza.

L’ONU s’est dite très inquiète de l’escalade dans la région et a appelé à la retenue maximale. Le président américain Joe Biden a déclaré travailler au retour des populations déplacées dans la région. Le ministre de la défense israélien a souligné que la nouvelle phase de la guerre se poursuivrait jusqu’à l’atteinte de l’objectif de ramener les habitants du nord en toute sécurité.

L’Iran a condamné la frappe aérienne israélienne sur le Liban, la qualifiant de violente et vicieuse. L’ambassade d’Iran au Liban a dénoncé la folie et l’arrogance israéliennes, appelant à la fin des attaques contre les zones résidentielles.

Enfin, la presse iranienne a démenti la mort du commandant adjoint de la Force Al-Qods dans le bombardement israélien. L’armée israélienne a déclaré avoir éliminé plusieurs chefs du Hezbollah impliqués dans des activités terroristes contre des civils israéliens.

La situation reste tendue dans la région, avec des attaques et des représailles de part et d’autre. Les tensions entre Israël et le Hezbollah continuent d’escalader, mettant en péril la sécurité et la stabilité de la région.