Le gouvernement a récemment annoncé de nouvelles mesures pour lutter contre les violences faites aux femmes à l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Le Premier ministre, Michel Barnier, a promis une tolérance zéro envers ces violences et a souligné la nécessité d’aller plus loin dans la lutte.
Une des mesures annoncées concerne la soumission chimique, un sujet encore peu connu. L’Assurance maladie va rembourser des kits de détection dans plusieurs départements, en plus d’une campagne de sensibilisation sur ce sujet. Une plateforme d’écoute a également été mise en place pour offrir du soutien et des conseils aux victimes.
Une autre mesure concerne l’élargissement du dépôt de plaintes à l’hôpital pour les femmes victimes de violences. Ce dispositif, déjà en place dans de nombreux établissements, sera étendu à 377 structures d’ici la fin de l’année 2025. De plus, le budget de l’aide universelle d’urgence destinée aux victimes de violences conjugales va augmenter de 13 à 20 millions d’euros.
Malgré ces annonces, les associations féministes estiment que les mesures ne sont pas suffisantes. Elles réclament un budget plus conséquent et une loi-cadre intégrale pour réellement répondre aux enjeux. Les chiffres alarmants des féminicides et des violences sexuelles mettent en évidence la nécessité d’une action plus forte et plus efficace.
Il est crucial que les annonces du gouvernement soient suivies d’effets concrets pour réellement faire avancer la cause des femmes victimes de violences. Les associations soulignent que des vies sont en jeu et que l’État doit fournir des aides adéquates pour accompagner ces femmes dans leur parcours de reconstruction.