Aujourd’hui, une manifestation en hommage au jeune Thomas, tué il y a un an d’un coup de couteau lors d’un bal d’hiver à Crépol, est organisée par le collectif d’ultra-droite « Justice pour les nôtres » à Romans-sur-Isère. Cette manifestation était prévue deux jours avant la date anniversaire du meurtre de Thomas mais a été repoussée à la demande de l’association des victimes du bal de Crépol.
En parallèle, une contre-manifestation « anti-raciste » se tiendra dans le quartier de la Monnaie, d’où sont originaires la plupart des mis en examen dans le meurtre de Thomas. Les organisateurs de cet événement appellent à résister contre la récupération raciste et l’instrumentalisation de la mort du jeune adolescent par l’extrême droite.
Les autorités craignent des affrontements entre les deux événements, étant donné que les lieux de rassemblement sont à 30 minutes à pied l’un de l’autre. Des effectifs d’unité mobile sont attendus en renfort de la police municipale et nationale pour assurer la sécurité des participants.
Initialement, la préfecture avait interdit la tenue de ces manifestations en raison du risque de troubles importants et d’affrontements idéologiques. Cependant, le tribunal administratif de Grenoble a autorisé les deux rassemblements après avoir été saisi en référé liberté par les organisateurs. La maire de Romans-sur-Isère, Marie-Hélène Thoraval, a exprimé son inquiétude quant aux risques d’affrontements violents et a appelé l’État à déployer des moyens supplémentaires pour garantir la sécurité de tous.
Cette journée s’annonce tendue à Romans-sur-Isère, avec deux manifestations aux opinions divergentes qui pourraient entrer en conflit. Les autorités restent vigilantes face à cette situation délicate et mettent en place des mesures de sécurité renforcées pour éviter tout débordement.
