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Les partenariats maritimes en France : les ports français se développent lentement

Les grands ports maritimes français sont confrontés à des défis avec les alliances restructurées. Les réseaux Est-Ouest qui seront opérés à partir de 2025 ont été annoncés après la résiliation du partenariat entre MSC et Maersk, effectif à partir de janvier 2025.

Maersk et Hapag-Lloyd, membres de la nouvelle alliance Gemini, ont reçu l’approbation de la FMC pour commencer en février. Pendant ce temps, ONE, HMM et Yang Ming continueront de coopérer au sein de la nouvelle marque Premier Alliance.

MSC, malgré sa couverture autonome, collaborera avec les membres de la future Premier Alliance et ZIM entre l’Asie et la côte Est et le Golfe des États-Unis. Pendant ce temps, l’Ocean Alliance reste intact jusqu’en mars 2032.

Avec MSC, les ports français sont légèrement négligés dans les futurs réseaux. Le Havre conserve certaines escales, mais d’autres ports français sont en retrait. Le port normand bénéficie de quelques escales sur les boucles exploitées par MSC et la future Premier Alliance.

Cependant, la nouvelle alliance entre Maersk et Hapag-Lloyd, Gemini, ne favorise pas les ports français. Les escales se concentrent davantage sur les ports britanniques, allemands et méditerranéens.

En résumé, les ports français se retrouvent subordonnés à des lignes desservies par des navettes, avec des escales limitées. Marseille, par exemple, est exclue de certaines boucles majeures, réduisant ainsi sa connectivité.

La situation des ports français est donc contrastée, avec des opportunités limitées dans les alliances maritimes actuelles. Il sera crucial de surveiller l’évolution de ces partenariats pour garantir le développement des ports français dans le futur.