L’émotion après la tragique disparition de Philippine au Bois de Boulogne
Au micro de BFMTV, Charlotte, une camarade de classe de l’étudiante de 19 ans retrouvée morte au Bois de Boulogne, partage son émotion. Elle exprime son inquiétude alors qu’aucune interpellation n’a encore été effectuée depuis le début de l’enquête. L’université Paris-Dauphine est plongée dans la tristesse après la découverte du corps de Philippine, et ses camarades de classe ont pu se recueillir ensemble pour lui rendre hommage.
Le choc et l’émotion à l’université Paris-Dauphine
48 heures après la tragique disparition de Philippine, ses camarades de classe se sont réunis pour observer une minute de silence dans le hall de leur établissement. Un étudiant témoigne de l’émotion palpable qui régnait ce jour-là : « C’était très émouvant, beaucoup de gens pleuraient. Tout le hall était rempli, on sentait l’émotion dans toute la fac. »
Une autre étudiante décrit Philippine comme une personne sérieuse et travailleuse. « Elle était assez réservée mais très gentille. Je l’aimais beaucoup, elle était très gentille », partage-t-elle. Les camarades de classe de Philippine se reconnaissent en elle et réalisent que cela aurait pu arriver à n’importe lequel d’entre eux.
Les réflexions et les précautions prises après le drame
Charlotte, la camarade de classe de la victime, se sent bouleversée par la mort de Philippine. Elle explique : « Philippine, elle était comme moi. On se reconnaît toutes en elle. On a le même âge, on fait les mêmes choses… ça aurait pu être moi ou des copines à moi. » Cette tragédie pousse Charlotte à reconsidérer ses habitudes et sa sécurité.
Elle envisage de rentrer moins tard, de se déplacer en groupe et même d’acheter une bombe au poivre pour se défendre. « Je vais essayer de faire attention quand je marche, regarder derrière moi. Je le faisais avant mais je vais être encore plus attentive tant que la personne responsable est en liberté », affirme-t-elle. Cette prise de conscience est partagée par de nombreux étudiants qui se sentent vulnérables face à cette tragédie.
L’enquête pour homicide volontaire ouverte par le parquet de Paris est toujours en cours et aucune interpellation n’a encore été effectuée. Une autopsie du corps de la victime a été réalisée, mais les conclusions nécessitent encore des examens complémentaires. La police recherche activement le ou les responsables de cette tragique disparition qui a bouleversé toute une communauté étudiante.