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Jordan Bardella, a animé un meeting et dédicacé son livre ce dimanche après-midi à Tonneins, l’un des premiers rendez-vous du président du RN.

Jordan Bardella était en meeting à Tonneins, ce dimanche après-midi. Il est rentré dans la grande salle de la Manoque de Tonneins, en Lot-et-Garonne, plus attendu et applaudi qu’une rock star. La salle avait été chauffée par les députées RN Edwige Diaz, de Gironde, et Hélène Laporte, de Lot-et-Garonne. La salle était archi comble, avec 2 700 inscriptions pour ce meeting, et les personnes qui sont arrivées sans avoir réservé leur précieuse place. C’était ce dimanche après-midi : Jordan Bardella donnait le premier d’une série de meetings pour parler politique, bien sûr, mais aussi pour promouvoir son livre paru la veille, « Ce que je cherche ».

À quelques dizaines de mètres de là, une manifestation pacifique du collectif antiraciste a démarré dès la fin de matinée : elle se veut conviviale et musicale (et aura d’ailleurs reçu le soutien d’un groupe qui monte et qui sera à Tonneins, le week-end prochain, les Vulves assassines.

Le matin, le président du Rassemblement National avait longuement visité une exploitation agricole du Marmandais, accueilli par Vincent Rigo sur les hauteurs de Virazeil. Échanges avec des agriculteurs, tour de tracteur et conférence de presse, Jordan Bardella connaît son sujet.

L’après-midi, c’est donc à Tonneins que le président du RN donnait un meeting, devant un public conquis et entouré d’une équipe de plusieurs dizaines de personnes. Après les mots des deux députées, c’est lui qui décochera une flèche contre Marmande et son maire, celui-ci ayant refusé de louer une salle au RN pour ce meeting.

Et puis, le jeune mais déjà expérimenté président du RN entame son discours, dans lequel Il parle de tous les sujets chers à son parti, comme le pouvoir d’achat, l’immigration (« il faut couper les pompes aspirantes de l’immigration »), détaillant un peu la politique voulue par le RN, une « politique de fermeté migratoire qui permettra de lutter contre la barbarie qui s’abat sur la France ».

Le temps est aux actes forts. Mais « ici, dans le Lot-et-Garonne, je suis obligé d’évoquer une autre grande urgence, la crise agricole ». Et pour lui, « le pronostic vital de l’agriculture française est engagé ». Et puis, avant de le dédicacer à des centaines de personnes, Jordan Bardella a un peu parlé de son livre, « le livre que les syndicats d’extrême gauche ne veulent pas que vous lisiez ».

Avant d’inciter le public à le soutenir jusqu’au bout : « Dans la longue marche vers le pouvoir, j’ai besoin de vous ». Jordan Bardella précise très vite : « Marine Le Pen et moi, nous avons besoin de vous ».