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Guerre au Proche-Orient : Bilan des bombardements israéliens au Liban avec 490 morts

L’armée israélienne a déclaré avoir ciblé jusqu’à tard lundi « environ 1 600 cibles terroristes dans le sud du Liban et dans la plaine de la Bekaa ». Les condamnations internationales se multiplient, avec le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, craignant un embrasement régional du conflit, et la France demandant une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Liban a vécu sa journée la plus meurtrière en près d’un an d’échanges de tirs entre les deux parties en marge de la guerre à Gaza. Les intenses frappes israéliennes contre le Hezbollah ont fait plus de 356 morts, dont 24 enfants, et plus de 1 240 blessés, selon le ministre libanais de la santé, Firass Abiad.

L’armée israélienne a annoncé avoir frappé « plus de 1 300 cibles » du Hezbollah ces dernières 24 heures au Liban. De nouvelles frappes « de grande envergure » ont été lancées sur la plaine de la Bekaa, un bastion du Hezbollah dans l’est du Liban. Le Hezbollah a riposté en lançant des dizaines de roquettes sur le nord d’Israël.

En réaction à ces événements, les sirènes d’alerte ont retenti dans la ville de Haïfa, le grand port du nord d’Israël, tandis que des milliers de familles libanaises fuyaient les zones bombardées, se réfugiant dans la capitale et à Saïda. L’inquiétude gagne Beyrouth, où des habitants et des entreprises reçoivent des avertissements israéliens sur leurs téléphones.

Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a accusé Israël de vouloir étendre le conflit au Moyen-Orient, tandis que le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, exprime une profonde inquiétude quant au nombre de victimes civiles dans les frappes israéliennes sur le Liban.

Face à cette escalade, la France a demandé une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU pour discuter de la situation. Le G7 redoute de voir le Moyen-Orient plonger dans « un conflit régional aux conséquences inimaginables », tandis que le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, a averti que le conflit entre Israël et le Hezbollah pourrait conduire à une « guerre totale ».

Les répercussions de ces frappes israéliennes se font ressentir sur l’économie mondiale, avec une baisse des cours du pétrole après des déclarations d’apaisement de l’Iran. La Turquie, quant à elle, accuse Israël de mener toute la région au chaos, tandis que l’Égypte demande l’intervention du Conseil de sécurité de l’ONU pour mettre fin à l’escalade.

En conclusion, la situation au Liban est critique, avec un bilan tragique de 490 morts, dont 35 enfants. Les tensions entre Israël et le Hezbollah mettent en péril la stabilité de la région et soulèvent des préoccupations internationales quant à une possible escalade du conflit.