Le nouveau gouvernement Barnier : Cas litigieux et réactions
Le nouveau gouvernement est critiqué par Manon Aubry
Alors que la liste officielle du nouveau gouvernement n’a pas encore été dévoilée, Manon Aubry a appelé à manifester, notamment à Paris en début d’après-midi, dénonçant le gouvernement comme un « radeau de la Méduse ». L’eurodéputée insoumise a exprimé son mécontentement envers cette future équipe, la qualifiant de « sous perfusion de l’extrême droite ». Elle a déclaré sur France Inter que personne au Nouveau Front Populaire ne souhaitait rejoindre ce gouvernement qu’elle estime déjà en train de couler.
Manon Aubry a également critiqué le mode de gouvernance actuel, affirmant que « perdre les élections est devenu le meilleur moyen de gouverner ». Elle a dénoncé un « coup de force sans précédent » d’Emmanuel Macron. Malgré les tensions au sein du NFP, elle a assuré que le programme commun sur lequel ils ont fait campagne n’était pas remis en cause.
Bruno Retailleau à l’Intérieur : symbole de fermeté
Après trente ans de carrière politique, Bruno Retailleau s’apprête à entrer au gouvernement Barnier en tant que ministre de l’Intérieur. Connu pour sa constance et sa loyauté, il est présenté comme un symbole de fermeté à Place Beauvau. Sa nomination a suscité diverses réactions à droite et chez les macronistes.
Entre 20 000 et 40 000 manifestants attendus à Paris
Une mobilisation est prévue aujourd’hui à Paris contre le nouveau gouvernement et surtout contre le Premier Ministre qualifié de « droite dure ». Plusieurs organisations, dont l’Union étudiante, l’Union syndicale et lycéenne, le Planning familial et Attac France, ont appelé à manifester. Les écologistes et les insoumis sont également invités à se joindre aux manifestations. Cette mobilisation est vue comme une question de dignité pour la population, après des élections contestées.
Michel Barnier exclut les ambitions présidentielles
Selon les coulisses des négociations, Michel Barnier aurait exclu de son gouvernement toute personne ayant des ambitions présidentielles. Cette décision aurait notamment influencé l’absence de Laurent Wauquiez et Gérald Darmanin dans la future équipe gouvernementale. Les réactions à cette exclusion sont mitigées, certains prédisant des tensions futures.
Des cas litigieux compliquent la composition du gouvernement
La composition du nouveau gouvernement a été retardée en raison de quelques cas litigieux. Certains noms ont suscité des débats et des critiques, notamment celui de Laurence Garnier, sénatrice Les Républicains pressentie au ministère de la Famille. Les tensions politiques sont palpables, avec des accusations de favoritisme et de compromis.
Les Français opposés à une hausse des impôts
Une possible hausse des impôts est envisagée par Michel Barnier pour faire face à la situation budgétaire jugée « très grave ». Cependant, trois Français sur quatre se déclarent opposés à cette mesure. Le premier ministre a assuré qu’il n’y aurait pas de hausse d’impôts pour les classes moyennes, mais des discussions sont en cours pour trouver des solutions économiques viables.
Gérald Darmanin, un ministre de l’Intérieur en place depuis quatre ans
Gérald Darmanin est devenu le ministre de l’Intérieur resté le plus longtemps en poste sans interruption, après les gaullistes Roger Frey et Raymond Marcellin. Il a marqué son passage par une communication active et une volonté de suivre les traces de Nicolas Sarkozy. Son expérience et sa longévité à ce poste en font une figure importante du gouvernement sortant.
Finalisation de la composition du gouvernement Barnier
Les dernières tractations sont en cours pour finaliser la composition de l’équipe ministérielle du nouveau gouvernement. Michel Barnier a transmis l’architecture et la composition finalisées à l’Élysée, prévoyant une annonce officielle avant dimanche. Des ajustements sont encore en cours avant la présentation de l’équipe au complet et le premier Conseil des ministres.
En conclusion, le nouveau gouvernement Barnier fait face à des critiques et des tensions internes, avec des cas litigieux remettant en question sa composition. Les réactions des différentes parties politiques et de la population montrent un climat de méfiance et d’attente quant aux décisions à venir.