frres-musulmans-avertissement-britannique-sur-la-menace-islamiste

Analyse – On a demandé à l’époque par le premier ministre britannique David Cameron, ce rapport classifié avait finalement été battu en brèche par un comité parlementaire. Des rapports aux conclusions similaires, tous deux réalisés par des diplomates et des hauts fonctionnaires, et analysant les dessous de l’influence et du prosélytisme des Frères musulmans… Dix années avant la présentation en Conseil de défense du rapport portant sur les Frères musulmans, révélé mardi 20 mai par Le Figaro, le Royaume-Uni menait déjà sa propre enquête sur la confrérie. Commandée en avril 2014 par le premier ministre d’alors, David Cameron, elle a brièvement été évoquée dans le tout récent rapport français.

À l’époque, le dirigeant conservateur avait diligenté ces investigations dans l’objectif de «contester le discours extrémiste que certaines organisations islamistes ont diffusé» en Grande-Bretagne. «Nous devons comprendre ce qu’est la confrérie des Frères musulmans. Nous devons connaître ses connexions avec d’autres groupes, les raisons de sa présence au Royaume-Uni, et ses croyances en termes d’extrémisme», avait-il annoncé lors d’un point presse le 1er avril 2014. Et d’assurer…

Le gouvernement britannique, sous la direction de David Cameron à l’époque, a donc entrepris une enquête approfondie pour démystifier les activités des Frères musulmans sur son territoire. L’objectif était clair : lutter contre l’extrémisme et comprendre les motivations de cette organisation islamique. Le premier ministre avait souligné l’importance de comprendre les liens entre les Frères musulmans et d’autres groupes, ainsi que les raisons de leur présence au Royaume-Uni.

Malgré les efforts déployés pour enquêter sur les activités des Frères musulmans, le rapport classifié demandé par David Cameron a été remis en question par un comité parlementaire. Cela soulève des interrogations sur la pertinence et l’efficacité de ces enquêtes gouvernementales. Les conclusions de ce rapport et leur impact réel restent flous, laissant planer le doute sur les mesures à prendre pour contrer l’influence de cette confrérie en Grande-Bretagne. La transparence et la clarté des actions du gouvernement britannique dans ce domaine sont remises en question, ce qui soulève des inquiétudes quant à la lutte contre l’extrémisme islamique dans le pays.