Les raids israéliens se poursuivent au Liban, avec une nouvelle salve de frappes sur le sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. Les frappes ont déclenché des alarmes de voitures et secoué des immeubles, provoquant des boules de flammes géantes. Les frappes ont résonné jusqu’à des régions montagneuses à l’extérieur de Beyrouth.
L’ayatollah Ali Khamenei, guide suprême iranien, s’apprête à diriger la grande prière hebdomadaire et à prononcer un prêche qui pourrait donner le ton des plans de l’Iran après son attaque de missiles contre Israël. Les Gardiens de la révolution, armée idéologique de l’Iran, ont indiqué que cette opération était une mesure de représailles pour les assassinats du chef du Hezbollah libanais et d’un de leurs commandants dans une frappe israélienne à Beyrouth.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a apporté son soutien au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, déclaré « persona non grata » en Israël pour ne pas avoir immédiatement condamné les frappes de l’Iran. Les relations entre l’ONU et Israël sont tendues depuis l’attaque du Hamas palestinien en octobre.
Le président américain Joe Biden affirme qu’une guerre totale au Moyen-Orient peut être évitée, malgré les tensions croissantes. Les frappes israéliennes à Beyrouth viseraient le successeur présumé d’Hassan Nasrallah, Hashem Safieddine, selon des sources israéliennes.
Le Liban fait état de 37 morts dans des frappes israéliennes en 24 heures, selon le ministère de la Santé. Les hôpitaux libanais sont débordés par l’afflux de blessés et peinent à faire face aux immenses besoins.
Ces événements témoignent de l’escalade des tensions au Proche-Orient et soulèvent des préoccupations quant à une possible guerre régionale. La situation reste tendue et instable dans la région.