Israël a mené de nouvelles frappes contre des cibles du Hezbollah au Liban, provoquant la mort de 558 personnes, dont 50 enfants. Ces bombardements ont suscité de vives inquiétudes quant à une escalade des tensions dans la région, un an après le début de la guerre à Gaza.
Des Libanais ont fui vers la Syrie pour échapper aux violences, avec environ 500 personnes traversant la frontière entre al-Qusayr et Dabousiya. Les déplacements de population se poursuivent, avec un afflux continu de véhicules dans les premières heures du matin.
Plusieurs compagnies aériennes, dont Air France, Lufthansa, Qatar Airways, Emirates, Flydubai et Etihad Airways, ont suspendu leurs vols de et vers l’aéroport international de Beyrouth en raison de la situation sécuritaire précaire.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, s’est rendu au Liban pour tenter de désamorcer la crise. Il a rencontré le président du groupe du Hezbollah au parlement libanais, Mohammed Raad, dans les faubourgs de Beyrouth.
Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a critiqué l’inaction de la communauté internationale face aux actions de Benyamin Netanyahou, accusant l’Europe de regarder ailleurs. L’escalade des tensions a également entraîné la prolongation de la suspension des liaisons aériennes avec Tel-Aviv et Téhéran par Lufthansa.
Les hostilités se sont intensifiées avec des attaques du Hezbollah contre Israël, provoquant des dommages matériels et des blessures. L’armée israélienne a averti les habitants des villages libanais de s’éloigner des cibles potentielles pour éviter tout danger.
La compagnie aérienne libanaise Middle East Airlines maintient ses vols vers Beyrouth, tandis qu’Air France a prolongé la suspension de ses vols vers la capitale libanaise jusqu’au 1er octobre. La tension persiste avec le Hezbollah lançant une centaine de projectiles vers Israël depuis minuit.
Le Kremlin a exprimé son inquiétude quant aux actions d’Israël au Liban, les qualifiant de potentiellement extrêmement dangereuses pour la région. Les frappes israéliennes ont causé la mort de 558 personnes, dont 50 enfants, et ont blessé plus de 1 800 personnes selon le ministère libanais de la Santé.
L’armée israélienne affirme avoir détruit des dépôts d’armes du Hezbollah dans le sud du Liban, tandis que le Hezbollah revendique des attaques contre des cibles militaires israéliennes, dont une usine d’explosifs et un aéroport.
Le conflit entre Israël et le Hezbollah menace de plonger le Moyen-Orient dans une guerre totale, selon le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. Les frappes de lundi ont entraîné la mort de 492 personnes, dont 35 enfants et 58 femmes, ainsi que 1 645 blessés.
La situation reste tendue avec de nouveaux affrontements entre Israël et le Hezbollah, alimentant les craintes d’une escalade du conflit. Les appels à la prudence se multiplient, avec le consulat de France à Beyrouth recommandant aux Français de ne pas se rendre au Liban et d’éviter le sud du pays.