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Un deuxième haut commandant du Hezbollah a été tué dans une frappe israélienne menée vendredi sur la banlieue sud de Beyrouth, bastion du mouvement libanais, a annoncé le groupe chiite ce samedi. Cette attaque a entraîné la mort de 31 personnes, dont trois enfants et sept femmes, ainsi que des blessures chez 68 autres personnes, selon le dernier bilan du ministère de la Santé. L’armée israélienne a ensuite lancé de nouvelles frappes aériennes contre des « sites appartenant à l’organisation terroriste du Hezbollah au Liban ».

Des victimes extraites des décombres

Les secouristes et les ambulanciers ont travaillé sans relâche pour extraire les blessés et les victimes des décombres causés par la frappe israélienne. Un immeuble résidentiel s’est effondré sur ses occupants à la suite du raid, provoquant une situation critique. Selon une source proche du Hezbollah, la frappe visait une réunion de la force d’élite du mouvement, l’unité al-Radwan. Le parti a annoncé la perte de 16 de ses membres, dont deux commandants.

Le décès d’un commandant recherché

Le premier décès annoncé suite à cette attaque était celui d’Ibrahim Aqil, chef de l’unité des opérations du Hezbollah et commandant de l’unité Radwan. Ce samedi, le mouvement chiite a confirmé la mort d’Ahmed Mahmoud Wahbi, qui avait dirigé les opérations militaires de l’unité Radwan depuis les attentats du 7 octobre 2023 jusqu’au début de l’année 2024. Ibrahim Aqil, alias Tahsin, était recherché par les États-Unis pour son rôle dans les attentats contre l’ambassade des États-Unis à Beyrouth en avril 1983 et contre les Marines américains en octobre 1983.

Tensions exacerbées entre Israël et le Hezbollah

Il s’agit de la troisième frappe sur la banlieue sud de Beyrouth attribuée à Israël depuis que le Hezbollah a ouvert le front du sud du Liban il y a près d’un an en soutien au Hamas palestinien. Les échanges de tirs se sont intensifiés ces derniers jours entre l’armée israélienne et le Hezbollah, suite à des explosions d’appareils de transmission utilisés par le mouvement chiite. L’armée israélienne a mené des dizaines de frappes dans le sud du Liban, tandis que le Hezbollah a tiré des roquettes sur des sites militaires israéliens.

Des bombardements sans précédent

Les habitants de localités frontalières ont décrit des bombardements d’une intensité sans précédent au cours de l’année écoulée. Les tensions entre Israël et le Hezbollah ont atteint un niveau critique, mettant en péril la stabilité de la région. Les frappes israéliennes contre le Hezbollah soulèvent de vives réactions et des condamnations de la part de la communauté internationale, qui appelle à la désescalade et à la reprise du dialogue pour éviter une escalade militaire.

Soutien international pour une solution pacifique

Les Nations Unies ont exprimé leur préoccupation face à la situation au Liban et ont appelé toutes les parties à la retenue. L’Union européenne a également condamné les attaques israéliennes contre le Hezbollah et a appelé à une solution pacifique pour mettre fin aux hostilités. Les pays arabes et la Russie ont appelé à une médiation internationale pour trouver une issue diplomatique à la crise qui secoue la région.

Répercussions sur la population civile

Les frappes israéliennes ont provoqué des pertes humaines et des dégâts matériels considérables dans la banlieue sud de Beyrouth. Les habitants vivent dans la peur constante des attaques et des représailles, tandis que les organisations humanitaires appellent à une intervention urgente pour protéger les civils et fournir une assistance médicale aux blessés. La population locale est prise en otage par les affrontements entre le Hezbollah et Israël, ce qui compromet la sécurité et le bien-être de tous.

Perspectives d’avenir incertaines

La situation au Liban reste tendue, avec des risques d’escalade militaire entre le Hezbollah et Israël. La communauté internationale redouble d’efforts pour trouver une solution diplomatique à cette crise qui menace la stabilité de la région. Il est impératif de mettre fin aux hostilités et de relancer le dialogue pour éviter une escalade incontrôlable. L’avenir du Liban et de ses habitants dépend de la capacité des acteurs régionaux et internationaux à œuvrer ensemble pour la paix et la sécurité dans la région.