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La présidente de Médecins sans frontières, Isabelle Defourny, a exprimé son indignation après la mort de trois employés de la Croix-Rouge en Ukraine et de six employés de l’ONU à Gaza. Selon elle, la violence envers les civils se reflète dans les décès d’humanitaires. En moins d’une année, plus de 300 humanitaires et plus de 500 personnels soignants ont perdu la vie.

MSF intervient dans des zones de conflit telles que le Soudan, le Burkina Faso et Haïti, mais Gaza est particulièrement dangereux pour les civils et les humanitaires. Isabelle Defourny souligne que la majorité des humanitaires tués sont des locaux, notamment des Palestiniens à Gaza. Malgré les précautions prises en collaboration avec l’armée israélienne, il n’y a pas de lieu sûr à Gaza en raison de l’usage disproportionné de la force et des nombreux civils tués collatéralement.

Les récentes attaques à Khan Younès ont causé la mort d’au moins 40 personnes, mettant en danger les équipes de MSF qui travaillent à proximité. Les humanitaires ne sont pas nécessairement ciblés, mais ils sont exposés aux mêmes risques que la population civile. Isabelle Defourny souligne qu’ils ne peuvent se réfugier dans des endroits protégés, ce qui les rend vulnérables.

Il est essentiel de sensibiliser à la situation des humanitaires et des soignants qui risquent leur vie pour aider les populations dans le besoin. La communauté internationale doit prendre des mesures pour assurer la sécurité de ceux qui œuvrent dans des zones de conflit et veiller à ce que les violations du droit humanitaire soient condamnées.

Il est crucial de reconnaître le courage et le dévouement des humanitaires et des soignants qui travaillent dans des conditions extrêmement difficiles pour sauver des vies et soulager la souffrance des populations touchées par les conflits armés. Leur sacrifice ne doit pas être oublié et leur sécurité doit être une priorité absolue pour assurer la continuité des opérations humanitaires vitales dans le monde entier.