L’armée israélienne prévoit de frapper trois dépôts d’armes du Hezbollah à Beyrouth
Dans une annonce télévisée tard vendredi soir, le contre-amiral Daniel Hagari, porte-parole de l’armée israélienne, a déclaré que des frappes étaient imminentes sur trois dépôts d’armes du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. Il a averti que les explosions provoquées par les missiles pourraient causer des dégâts aux immeubles ciblés.
Contexte de l’attaque
Benyamin Nétanyahou a affirmé devant l’Assemblée générale de l’ONU que tant que le Hezbollah choisissait la voie de la guerre, Israël n’avait pas d’autre choix que de réagir. Il a rejeté les appels à une trêve temporaire et a déclaré que les opérations se poursuivraient au Liban jusqu’à ce que tous les objectifs soient atteints.
Peu de temps après cette déclaration, l’armée israélienne a mené des frappes contre le Hezbollah dans le sud du Liban, ciblant également le quartier général du mouvement à Dahiyeh. Les frappes ont entraîné la mort de deux personnes et blessé soixante-seize autres, avec des immeubles détruits.
Réactions et conséquences
Le président iranien a qualifié les frappes israéliennes de « crime de guerre flagrant », tandis que le ministère de la santé libanais a annoncé le bilan des victimes et les efforts des secouristes pour retrouver d’éventuels survivants sous les décombres. Malgré les rumeurs selon lesquelles Hassan Nasrallah, chef du Hezbollah, aurait été visé, une source proche du mouvement a assuré à l’AFP qu’il allait bien.
En réponse aux frappes israéliennes, le Hezbollah a lancé des roquettes sur le nord d’Israël, marquant ainsi une escalade dans le conflit. Le chef du mouvement a dénoncé l’agression israélienne, tandis que le Proche-Orient est désormais au bord d’une « guerre totale », selon le ministre des affaires étrangères russe.
Les États-Unis ont pris position en affirmant qu’ils prendraient « toutes les mesures nécessaires » pour protéger leurs intérêts dans la région, tout en appelant à un cessez-le-feu au Liban et à Gaza. Le secrétaire général de l’ONU a également exprimé sa vive inquiétude face à la situation, soulignant la nécessité d’une trêve temporaire pour permettre l’acheminement de l’aide humanitaire.
Conséquences sur les déplacements et les vols
Les frappes israéliennes ont entraîné l’annulation de nombreux vols au départ de Beyrouth, rendant difficile pour les voyageurs de quitter la région. Les compagnies aériennes ont suspendu leurs vols, tandis que certains ressortissants étrangers ont été appelés à quitter le Liban en raison de l’escalade des tensions.
En conclusion, la situation au Proche-Orient est tendue et marquée par une escalade des violences entre Israël et le Hezbollah. Les réactions internationales et les conséquences sur la population civile soulignent l’urgence d’une solution diplomatique pour éviter une escalade encore plus grave du conflit.