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Appel Urgent à un Cessez-le-Feu de 21 Jours au Liban

Israël a annoncé de nouvelles frappes sur le Liban, ciblant 75 objectifs militaires du Hezbollah pendant la nuit. Cette escalade de la violence a poussé l’Australie à conseiller à ses ressortissants au Liban de quitter le pays, craignant la fermeture imminente de l’aéroport de Beyrouth. Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, s’est quant à lui rendu à New York pour participer à l’Assemblée générale de l’ONU, avec des préoccupations croissantes concernant l’économie libanaise.

Les Conséquences Économiques de la Crise

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) a averti que la guerre au Proche-Orient affectera davantage l’économie déjà fragile du Liban. Après une contraction de 0,2% en 2023, le Produit intérieur brut (PIB) libanais devrait reculer de 1% cette année. Le pays, en proie à des problèmes politiques et à une stagnation des réformes, a vu son PIB diminuer de plus de 40% depuis 2018, entraînant une crise économique sans précédent.

Appels à un Cessez-le-Feu

Face à cette escalade de la violence, le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a mis en garde contre un point de non-retour au Liban. Il a souligné que le pays, déjà affaibli, ne se remettrait pas d’une guerre prolongée. Plusieurs pays, dont les États-Unis, la France, l’Union européenne et des nations arabes, ont appelé à un cessez-le-feu immédiat de 21 jours pour permettre une désescalade et trouver une solution diplomatique à la crise.

Les frappes israéliennes au Liban ont causé la mort de 72 personnes en une journée, selon le ministère libanais de la Santé. Les civils sont les premières victimes de ce conflit, avec des centaines de blessés et des destructions massives dans plusieurs régions du pays. Malgré les tensions croissantes, une offensive terrestre israélienne au Liban n’est pas jugée imminente par le Pentagone, qui appelle à la retenue pour éviter une escalade régionale.

Le président français, Emmanuel Macron, a plaidé pour un ordre international juste lors de son discours à l’ONU, en abordant les conflits au Liban, à Gaza et en Ukraine. La communauté internationale reste mobilisée pour trouver une solution pacifique à la crise au Liban, tout en reconnaissant l’urgence d’un cessez-le-feu pour protéger les civils des deux camps.

Alors que la situation reste tendue au Liban, avec des frappes continues et des pertes humaines tragiques, la nécessité d’une action diplomatique urgente se fait de plus en plus pressante. Les civils paient le prix fort de ce conflit, et il est impératif que les dirigeants mondiaux s’engagent à mettre fin à la violence et à trouver une solution durable pour la paix et la stabilité dans la région.