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Deux policiers condamnés pour violences sur un gardé à vue

Deux policiers ont été condamnés avec sursis pour avoir commis des violences sur un homme en garde à vue dans un commissariat parisien en octobre 2023. La victime avait subi des blessures graves, notamment trois côtes cassées, entraînant une incapacité temporaire de travail de 10 jours.

Yassine I. et Jorick P. ont été jugés coupables de violence commise par une personne dépositaire de l’autorité publique, suivie d’une incapacité supérieure à huit jours, ainsi que de faux dans un document administratif. Les deux policiers ont été condamnés à des peines de prison avec sursis, ainsi qu’à une interdiction d’exercer leur profession pour plusieurs années.

Des peines complémentaires prononcées

En raison de la gravité des faits, une peine complémentaire d’interdiction d’exercer la profession de policier a été ajoutée. Yassine I. est interdit d’exercer pendant deux ans, tandis que Jorick P. est interdit pour une durée de quatre ans. Ces mesures visent à garantir la protection des citoyens contre d’éventuelles récidives de la part des policiers condamnés.

La victime avait signalé les violences subies lors de sa garde à vue pour conduite en état d’ivresse, outrage, violences et défaut de permis. Les images de vidéosurveillance ont permis de confirmer les accusations de la victime, montrant clairement les deux policiers en train de frapper l’homme menotté.

Des violences filmées et condamnées

La scène s’est déroulée tôt le matin dans la salle d’attente du commissariat, avec la victime menottée à un banc. Malgré son comportement agité, les policiers n’étaient pas autorisés à recourir à la violence pour le maîtriser. Yassine I. a été filmé en train de saisir la victime par le bras et le cou, avant de lui asséner un coup de genou. Jorick P. a ensuite frappé l’homme à plusieurs reprises, causant des blessures graves.

Lors du procès, le parquet avait requis des peines de prison avec sursis et des interdictions professionnelles pour les deux policiers. Ces condamnations sont un signal fort envoyé à tous les agents de police, soulignant que les violences policières ne seront pas tolérées et seront sévèrement punies.

En conclusion, cette affaire met en lumière l’importance de lutter contre les abus de pouvoir au sein des forces de l’ordre. Les policiers ont le devoir de protéger et servir la population, et tout comportement violent ou abusif doit être condamné avec fermeté.