Interdiction de manger les œufs de poule en Seine-et-Marne: une habitante lance l’alerte
Marie-Christine Cavalié, résidente de Fresnes-sur-Marne, a récemment fait une découverte alarmante concernant les œufs produits par sa poule bien-aimée. Depuis 2006, elle avait l’habitude de savourer les délicieux œufs pondus par ses poules, mais une récente analyse a révélé des niveaux préoccupants de pollution.
Des analyses inquiétantes
L’histoire de Marie-Christine Cavalié avec ses poules remonte à près de deux décennies. Pendant toutes ces années, elle a pris plaisir à déguster les œufs frais de ses poules. Cependant, en 2023, une nouvelle avertissement à la radio concernant la consommation des œufs de poules élevées en plein air en Île-de-France l’a incitée à mener des investigations plus approfondies.
Après des recherches sur le site de l’ARS, Marie-Christine a décidé de faire analyser les œufs produits par sa dernière poule. Les résultats ont été alarmants, avec des taux de substances polluantes dépassant largement les limites réglementaires. Les niveaux de PFOS, PFAS, dioxines et furanes étaient particulièrement préoccupants, et leur ingestion pouvait avoir des effets néfastes sur la santé.
Une prise de conscience
Face à ces découvertes inquiétantes, Marie-Christine a décidé d’alerter les autorités sanitaires et ses proches. Après avoir contacté l’Agence régionale de santé d’Île-de-France, elle a reçu des recommandations claires concernant la consommation d’œufs de poule de son poulailler. Il lui a été conseillé d’éviter de manger ces œufs et de diversifier son alimentation pour réduire les risques liés à l’exposition aux polluants organiques persistants.
Malgré la douleur de devoir renoncer à ses œufs frais, Marie-Christine a pris la décision de cesser leur consommation, même pour ses petits-enfants. Elle a également arrêté de les utiliser dans son compost, craignant que les polluants ne se retrouvent dans son potager.
Sensibilisation et mobilisation
Soucieuse d’informer les autres propriétaires de poules de la région, Marie-Christine a contacté la mairie de Fresnes-sur-Marne pour demander une diffusion plus large de l’information. Bien que n’ayant pas encore reçu de réponse, elle reste déterminée à sensibiliser la communauté locale à ce problème de santé publique.
Le maire de la commune, Jean Lefort, s’est montré ouvert à la discussion et envisage de discuter de la question avec ses adjoints pour mettre en place des mesures de sensibilisation auprès des habitants. En attendant, Marie-Christine continue de prendre soin de sa poule bien-aimée, malgré la tristesse de ne plus pouvoir profiter de ses œufs.
