La tension entre Moscou et les alliés occidentaux de l’Ukraine a augmenté vendredi. Les dirigeants américain et britannique discuteront de l’utilisation de missiles à longue portée contre la Russie par Kiev.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a accusé ses alliés d’avoir peur d’abattre des drones et des missiles russes. Il a déclaré rencontrer le président américain, Joe Biden, ce mois-ci pour discuter d’un plan pour la victoire de l’Ukraine.
Les discussions à la Maison Blanche entre le Premier ministre britannique, Keir Starmer, et Joe Biden incluent un feu vert pour l’utilisation de missiles à longue portée occidentaux contre la Russie. Cependant, aucune annonce fracassante n’est attendue de la part des États-Unis.
Zelensky demande à ses alliés de lui permettre de frapper en profondeur des cibles militaires russes légitimes. Les Occidentaux sont réticents par crainte d’une escalade et d’être considérés comme belligérants par la Russie.
Les tensions autour de l’utilisation des armes occidentales par l’Ukraine se sont intensifiées. Les États-Unis travaillent à autoriser l’Ukraine à utiliser des missiles à plus longue portée contre la Russie. Les diplomates américains et britanniques ont visité Kiev pour discuter des moyens de défense contre l’agression russe.
Joe Biden est prêt à autoriser l’Ukraine à déployer des missiles britanniques et français, mais pas des missiles américains, par crainte d’un conflit nucléaire. En réponse, le service de sécurité russe a retiré l’accréditation de diplomates britanniques à Moscou, les accusant d’espionnage.
Sur le terrain, l’armée ukrainienne a lancé une offensive en août en Russie, avec des résultats attendus. L’Ukraine est sur la défensive depuis un an. L’horloge tourne pour Kiev avec les élections présidentielles aux États-Unis approchant.
Keir Starmer discutera également du Moyen-Orient avec Joe Biden. Londres a suspendu des licences d’exportation d’armes à Israël, citant un risque de violation du droit humanitaire international à Gaza. Les États-Unis soutiennent Israël mais demandent un cessez-le-feu à Gaza.
Sources : ats / afp