Publié hier à 16h36, mis à jour il y a 1 heure
Emmanuel Macron s’est rendu en visite officielle à Rabat le 30 octobre 2024.
DÉCRYPTAGE – Le 70e anniversaire du déclenchement de la guerre d’Algérie risque d’être plus tendu cette année, suite à la visite d’Emmanuel Macron au Maroc.
Alger
En coulisses de la diplomatie française, tout avait été planifié. Emmanuel Macron devait annoncer en juillet sa décision de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental et le soutien de la France au plan d’autonomie marocain. Bien sûr, Alger, qui préconise un référendum d’autodétermination pour les Sahraouis, n’allait pas bien réagir.
Que l’Algérie rappelle son ambassadeur ? « Rien de surprenant. » Qu’elle cesse de reprendre ses ressortissants en situation irrégulière et frappés d’une obligation de quitter le territoire français ? « On l’avait prévu. » Les petites mesures de représailles – les visas et les déménagements bloqués temporairement pour le personnel diplomatique – ont même été accueillies avec le sourire. « C’est normal, on s’y attendait, on assume notre part de responsabilités dans cette situation. »
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Mais depuis l’été, au lieu d’exprimer sa colère envers Paris, Alger est resté silencieux et en colère…
Alors que les relations entre Alger et Paris sont déjà tendues, la visite d’Emmanuel Macron au Maroc a ajouté une nouvelle dimension à la situation. Les tensions entre les pays pourraient avoir un impact sur les célébrations du 70e anniversaire du début de la guerre d’Algérie. Les différends concernant le Sahara occidental et le soutien de la France au Maroc ont exacerbé les relations déjà fragiles entre les deux capitales.
La réaction d’Alger à la décision de la France a été attendue, mais la façon dont elle a choisi de gérer la situation a pris Paris par surprise. Plutôt que de réagir de manière véhémente, Alger a opté pour le silence et une colère contenue. Cette approche inattendue a jeté une ombre sur les préparatifs du 70e anniversaire et a laissé les responsables français perplexes quant à la meilleure manière de gérer la situation.
Alors que les tensions continuent de monter entre les deux pays, il est clair que des efforts diplomatiques supplémentaires seront nécessaires pour apaiser les malentendus et trouver un terrain d’entente. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer l’avenir des relations franco-algériennes et pour éviter une escalade qui pourrait nuire aux intérêts des deux pays.
