L’atelier ludique pour comprendre l’Intelligence Artificielle à Elbeuf
Le mercredi 23 octobre 2024, la médiathèque de Saint-Aubin-lès-Elbeuf a organisé un atelier pour permettre de découvrir les qualités et les limites de l’Intelligence Artificielle.
On l’appelle IA, pour Intelligence Artificielle. Une technologie qui inquiète autant qu’elle fascine. Pour permettre aux curieux de l’appréhender, la médiathèque de Saint-Aubin-lès-Elbeuf (Seine-Maritime) proposait, le mercredi 23 octobre 2024, un atelier ludique de découverte.
Dans le cadre de nombreuses autres activités liées au monde des cartes (exposition, puzzles collaboratifs…), les participants ont été invités à utiliser l’outil Copilot, développé par Microsoft. Il existe de nombreuses autres applications, mais beaucoup, comme Chat GPT ou Gemini, sont très limitées en matière d’images. Assez vite, il faut payer, expliquait Grégoire Berton, le bibliothécaire chargé de l’atelier.
En tout, sept personnes ont participé et deux ateliers ont été nécessaires. Deux heures pour laisser libre cours à son imagination et apprendre à communiquer avec la machine, pour obtenir d’elle ce que l’on veut. Quelques conseils ? Être poli avec elle, ne lui demander qu’une tâche à la fois, ne rien demander de malveillant et éviter d’associer dessin et écriture.
Au bout d’un moment, on commence même à se demander si l’outil sait ce qu’est un chat, puisque quand une participante le demande, il est incapable de placer des chats dans la mer, autour d’une France en gruyère infestée de souris. Et quand on lui demande une carte de France des fromages, on peut constater que ceux-ci sont mal placés, à l’image d’un camembert devenu bourguignon, et qu’il est impossible de créer des bulles pour leur faire dire leur nom. Cependant, quand il ne peut pas exécuter la tâche demandée, l’ordinateur incite le donneur d’ordre à imaginer lui-même la scène.
Les limites de l’outil nécessitent de réfléchir à son besoin d’information, ce qui présente de nombreux intérêts pédagogiques. Même si l’application n’est pas encore capable de rivaliser avec l’humain en matière d’imagination et de réalisation, les résultats demeurent tout de même bluffants.
Venu avec ses parents et ses frères et sœurs, Vincent, 7 ans, est particulièrement satisfait des îles tropicales peuplées de sympathiques pandas qu’il a construites avec sa maman. C’est la première fois que j’utilise l’IA et nous avons eu un peu de mal à lui faire comprendre qu’on ne voulait pas une île ronde. En fait, il fallait utiliser la formule « forme inhabituelle ». C’était vraiment instructif et sympa, témoigne cette dernière.