Les tensions au Proche-Orient continuent de monter en flèche alors qu’Israël mène une offensive terrestre contre le Hezbollah soutenu par l’Iran dans le sud du Liban, où sont déployés des Casques bleus de l’ONU. Le président français Emmanuel Macron et le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou se sont engagés dans un nouvel échange très ferme, cette fois sur le rôle de l’ONU dans la création de l’État d’Israël.
Emmanuel Macron a rappelé à Benjamin Netanyahou que l’État d’Israël a été créé par une décision de l’ONU, faisant référence à la résolution 181 adoptée en 1947. Cependant, Netanyahou a répondu de manière tonitruante, soulignant que c’est la victoire obtenue dans la guerre d’indépendance qui a établi l’État d’Israël, avec le sang de combattants héroïques.
Les désaccords entre Macron et Netanyahou se multiplient, avec des inquiétudes concernant l’impact de leurs échanges sur la situation déjà tendue à Gaza et au Liban. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a exprimé son inquiétude quant aux déclarations de Macron, les qualifiant de faute historique et politique.
Alors que la France appelle à un cessez-le-feu à Gaza et au Liban, elle dénonce également les frappes israéliennes et les tirs contre les Casques bleus de l’ONU. La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU stipule la cessation des hostilités des deux côtés de la frontière, mais Netanyahou affirme que le Hezbollah utilise les positions de la Finul comme couverture pour ses attaques.
Cette escalade verbale entre Macron et Netanyahou fait suite à un précédent appel de Macron à cesser les fournitures d’armes à Gaza, une déclaration qui avait suscité une réaction indignée de la part du premier ministre israélien. Les deux dirigeants ont eu des discussions pour « assumer leurs différences » et souligner l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël.
En fin de compte, la situation au Proche-Orient reste tendue, avec des désaccords profonds entre les dirigeants français et israélien sur les questions clés de la sécurité régionale et du rôle de l’ONU dans la région. Il est crucial que les parties concernées travaillent ensemble pour apaiser les tensions et trouver des solutions pacifiques aux conflits en cours.
