Une affaire choquante secoue actuellement la ville de Nangis en Seine-et-Marne. Un élu local, Alban Lanselle, est accusé d’avoir abrité une activité de prostitution dans l’un de ses appartements parisiens situé dans le 15e arrondissement. L’enquête menée par la Brigade de répression du proxénétisme a conduit à son renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris le 19 novembre 2024.
Selon les informations révélées par Le Moniteur de Seine-et-Marne, une riveraine a alerté les autorités en déposant une main courante après avoir découvert une annonce proposant des prestations sexuelles tarifées à cette adresse sur le site Internet sexemodel.com. Les investigations ont confirmé la présence de deux femmes et un homme dans le logement, ainsi que des allers-retours suspects d’individus pouvant être des clients.
Alban Lanselle, propriétaire de plusieurs biens immobiliers, a démenti catégoriquement les accusations portées contre lui. Son avocat affirme qu’il ne vivait pas sur les lieux et qu’il ignorait toute activité illégale se déroulant dans son appartement. Malgré les preuves recueillies lors de perquisitions et d’interceptions téléphoniques, l’élu clame son innocence et affirme qu’il n’avait aucune raison de se livrer à de telles pratiques.
Les conséquences pour Alban Lanselle pourraient être lourdes s’il est reconnu coupable. En effet, il risque jusqu’à 10 ans de prison et 750 000 € d’amende pour avoir mis à disposition son local à des personnes se livrant à la prostitution. Un autre suspect, chargé de la sécurité, est également impliqué et encourt des peines similaires.
Cette affaire soulève des questions sur l’éthique et la responsabilité des élus locaux. La confiance du public envers ses représentants peut être ébranlée lorsque de telles accusations sont portées à leur encontre. Il est essentiel que la justice fasse toute la lumière sur cette affaire pour garantir la transparence et l’intégrité de nos institutions.
En attendant le procès qui se tiendra en novembre, Alban Lanselle continue de clamer son innocence et de nier toute implication dans des activités illégales. La population de Nangis suit de près cette affaire qui a secoué la tranquillité de la petite commune de Seine-et-Marne.