Le 18 août, lors du match de football entre Toulouse et Nantes, une dizaine de hooligans russes et français ont rendu hommage à un groupe armé néonazi qui combat en Ukraine. Ces hooligans ont affiché leur soutien au Corps des volontaires russes, une unité paramilitaire basée en Ukraine qui lutte contre le régime de Vladimir Poutine. Le RDK, dirigé par Denis Kapoustine, est un groupe néonazi qui cherche à établir un État autoritaire en Russie. Les membres du RDK ont mené des incursions en Russie et tentent désormais de structurer un réseau de soutien en Europe.
La présence de ces hooligans russes à Toulouse, notamment aux côtés de hooligans français, soulève des questions sur la sécurité et la vigilance des autorités. Les ultras du Toulouse FC, les Indians Tolosa, ont découvert cet incident après le match et affirment être attentifs pour éviter que cela ne se reproduise. Il est important de noter la différence entre un ultra et un hooligan : les ultras soutiennent leur équipe de manière positive, tandis que les hooligans recherchent souvent la violence et peuvent avoir des affiliations politiques d’extrême droite.
La présence de ces hooligans russes à Toulouse met en lumière les défis auxquels sont confrontés les services de sécurité et les clubs de football en matière de gestion des supporters violents. Malgré les précédents incidents impliquant des supporters russes lors de l’Euro 2016, les autorités françaises n’ont pas répondu à nos sollicitations pour commenter cet événement.
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