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Désaccord entre Anne Hidalgo et François Durovray sur la vitesse du périphérique

Le nouveau ministre délégué aux Transports, François Durovray, a récemment rencontré la maire de Paris, Anne Hidalgo, pour discuter de plusieurs questions liées aux transports et à la mobilité dans la capitale et en Île-de-France. L’un des sujets les plus controversés abordés lors de cette réunion a été l’abaissement de la vitesse sur le périphérique.

Abaissement de la vitesse sur le périphérique

La décision d’abaisser la vitesse sur le périphérique a été confirmée, avec une réduction à 50 km/h sur le boulevard intérieur entre la porte des Lilas et la Porte d’Orléans à partir du 1er octobre, puis sur l’ensemble de l’axe routier à partir du 10 octobre. Cette mesure a été prise après une longue concertation entre la Ville de Paris, l’État et d’autres collectivités, malgré le désaccord du ministre des Transports.

Anne Hidalgo a souligné que cette décision, bien que regrettée par le ministre, était le fruit de plusieurs années de travail et de discussions approfondies. Elle a remis à François Durovray les résultats de ces travaux pour appuyer sa décision. De son côté, le ministre a exprimé ses regrets quant à cette mesure qui affectera des millions de Franciliens, mais il a tout de même pris acte de la décision de la maire de Paris dans le respect de l’autonomie des collectivités locales.

Voies réservées et zones de trafic limité

Outre l’abaissement de la vitesse sur le périphérique, la rencontre entre Anne Hidalgo et François Durovray a également abordé d’autres sujets importants tels que les voies réservées au covoiturage, aux transports en commun, aux taxis, aux véhicules de santé et de secours, ainsi qu’aux personnes en situation de handicap.

Les deux parties ont convenu de travailler ensemble sur les modalités d’accès à ces voies, notamment en ce qui concerne les jonctions avec les projets portés par l’État sur l’A1 et l’A13, ainsi que ceux concernant le boulevard périphérique. Un calendrier commun de mise en place est prévu pour début 2025.

Par ailleurs, le projet de Zone à trafic limité dans le centre de la capitale a également été discuté. Ce dispositif, déjà en place dans plusieurs grandes villes européennes, vise à limiter le trafic de transit dans certaines zones. La mairie de Paris et le ministère des Transports veilleront ensemble à la bonne circulation des transports en commun dans et autour de cette zone, en mettant en place un groupe de travail sur la circulation des cars de tourisme en zone urbaine.

Enfin, la fermeture de la gare routière de Bercy a également été évoquée. Anne Hidalgo et François Durovray ont souligné l’importance de disposer d’un tel équipement et ont commencé à réfléchir à son emplacement dans le cadre du groupe de travail mis en place pour étudier ces questions.

En conclusion, malgré le désaccord sur certaines mesures, la collaboration entre la mairie de Paris et le ministère des Transports semble être au cœur des discussions pour améliorer la mobilité et les transports dans la capitale et en Île-de-France.