Réunion de Michel Barnier pour Préparer sa Déclaration de Politique Générale
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Bruno Retailleau, le ministre de l’intérieur, compte défendre une ligne de « fermeté » sur l’immigration. Plusieurs autres sujets doivent être arbitrés, comme la proportionnelle, le texte sur la fin de vie ou encore les impôts.
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LE CONTEXTE (3) Le point sur l’actualité politique à 21 heures
Michel Barnier a reçu à Matignon Bruno Retailleau et Didier Migaud, les ministres de l’intérieur et de la justice qui, à peine nommés, avaient engagé un bras de fer par médias interposés. Aux dires de l’entourage de Michel Barnier, il ne s’agissait « pas du tout » d’un recadrage.
Les députés du groupe Droite républicaine, emmenés par Laurent Wauquiez, ont déposé une proposition de loi pour allonger nettement la durée de rétention des « étrangers clandestins dangereux », dans le contexte de l’affaire Philippine, jeune étudiante tuée la semaine dernière à Paris.
Les chefs du Nouveau Front populaire (NFP) à l’Assemblée ont décidé, selon des sources parlementaires, que leur motion de censure contre le gouvernement Barnier serait déposée en fin de semaine prochaine plutôt qu’après sa déclaration de politique générale, pour qu’elle gagne en visibilité.
« Je n’opposerai pas les finances de l’Etat et celles des collectivités locales », a déclaré Catherine Vautrin à Strasbourg devant le congrès des Régions de France. Elle a admis que la hausse du point d’indice des fonctionnaires représente « un coût extrêmement important » pour les collectivités, tout comme l’inflation ou la hausse du prix des énergies. Le 21/09 à 20:46 L’essentiel La liste complète des 39 membres du gouvernement Barnier Ministres
Didier Migaud : ministre de la justice
Catherine Vautrin : ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation
Bruno Retailleau : ministre de l’intérieur
Anne Genetet : ministre de l’éducation nationale
Jean-Noël Barrot : ministre de l’Europe et des affaires étrangères
Rachida Dati : ministre de la culture et du patrimoine
Sébastien Lecornu : ministre des armées et des anciens combattants
Agnès Pannier-Runacher : ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques
Antoine Armand : ministre de l’économie, des finances et de l’industrie
Geneviève Darrieussecq : ministre de la santé et de l’accès aux soins
Paul Christophe : ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes
Valérie Létard : ministre du logement et de la rénovation urbaine
Annie Genevard : ministre de l’agriculture, de la souveraineté alimentaire et de la forêt
Astrid Panosyan-Bouvet : ministre du travail et de l’emploi
Gil Avérous : ministre des sports, de la jeunesse et de la vie associative
Patrick Hetzel : ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche
Guillaume Kasbarian : ministre de la fonction publique, de la simplification et de la transformation de l’action publique
François-Noël Buffet : ministre auprès du premier ministre, chargé des outre-mer
Laurent Saint-Martin : ministre auprès du premier ministre, chargé du budget et des comptes publics Ministres délégués
Auprès du premier ministre et du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Benjamin Haddad, chargé de l’Europe
Auprès du premier ministre : Nathalie Delattre, chargée des relations avec le Parlement ; Maud Bregeon, porte-parole du gouvernement ; Marie-Claire Carrère-Gée, chargée de la coordination gouvernementale
Auprès de la ministre du partenariat avec les territoires et de la décentralisation : Françoise Gatel, chargée de la ruralité, du commerce et de l’artisanat ; François Durovray, chargé des transports ; Fabrice Loher, chargé de la mer et de la pêche
Auprès du ministre de l’Intérieur : Nicolas Daragon, chargé de la sécurité du quotidien
Auprès de la ministre de l’éducation nationale : Alexandre Portier, chargé de la réussite scolaire et de l’enseignement professionnel
Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Sophie Primas, chargée du commerce extérieur et des Français de l’étranger
Auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’industrie : Marc Ferracci, chargé de l’industrie ; Marie-Agnès Poussier-Winsback, chargée de l’économie sociale et solidaire, de l’intéressement et de la participation ; Marina Ferrari, chargée de l’économie du tourisme
Auprès de la ministre de la transition écologique, de l’énergie, du climat et de la prévention des risques : Olga Givernet, chargée de l’énergie
Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes : Agnès Canayer, chargée de la famille et de la petite enfance Secrétaires d’Etat
Auprès du ministre de l’intérieur : Othman Nasrou, chargé de la citoyenneté et de la lutte contre les discriminations
Auprès du ministre de l’Europe et des affaires étrangères : Thani Mohamed Soilihi, chargé de la francophonie et des partenariats internationaux
Auprès du ministre de l’économie, des finances et de l’Industrie : Laurence Garnier, chargée de la consommation
Auprès du ministre des solidarités, de l’autonomie et de l’égalité entre les femmes et les hommes : Salima Saa, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes
Auprès du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche : Clara Chappaz, chargée de l’intelligence artificielle et du numérique. Le 21/09 à 20:37 L’essentiel Les équilibres politiques au sein du gouvernement Barnier Parmi les 17 ministres de plein exercice : 7 issus des rangs d’Ensemble pour la République (EPR) 3 issus des rangs des Républicains (LR) 2 divers droite 2 issus des rangs du MoDem 1 divers gauche 1 issu d’Horizons 1 LIOT Parmi les six ministres rattachés auprès du premier ministre : 3 EPR 2 LR 1 issu des rangs du Parti radical Parmi les seize ministres délégués et secrétaires d’Etat : 5 LR 2 DVD 2 EPR 2 UDI 2 personnalités expertes 1 Horizons 1 MoDem 1 LIOT Source : Matignon Tout le live Petits groupes, experts et thématiques : tous les détails sur l’organisation du séminaire gouvernemental Michel Barnier veut faire travailler ses ministres. A 15 heures, le premier ministre reçoit son gouvernement pour un premier séminaire qui se veut, aux dires de Matignon, « innovant ». A quelques jours de sa déclaration de politique générale, attendue le 1er octobre, le locataire de Matignon entend faire réfléchir les ministres pour recueillir leurs bonnes idées sur différentes thématiques. Après des discours d’introduction par le premier ministre et deux experts, le gouvernement sera éparpillé dans différents salons de Matignon. Copiant le modèle des séminaires d’entreprise, le chef du gouvernement divisera les quelque quarante ministres par groupes de huit ou neuf. Chaque groupe sera chargé de phosphorer pendant quarante-cinq minutes sur l’une des thématiques choisies : transition écologique, finances publiques et économie, immigration et intégration, territoires et services publics, activité… Pour l’aider, chaque table ronde aura son expert consacré. Au terme de l’exercice, chaque groupe devra proposer une « mesure concrète et pragmatique » qui sera reprise, ou non, par le premier ministre lors de sa déclaration de politique générale. Au total, tous les groupes réfléchiront à deux thématiques. C’est là une façon, estime-t-on à Matignon, d’appliquer la méthode Barnier « vantant le travail collectif entre des personnes qui ne viennent pas forcément du même endroit ». Un moyen aussi, sans doute, d’apaiser les tensions entre ministres apparues depuis la formation du gouvernement une semaine plus tôt. A la fin du séminaire, tout le monde devrait se retrouver pour trinquer. Claire Gatinois Pour Emmanuel Macron, les dirigeants du Nouveau Front populaire « n’ont pas voulu travailler avec les autres » Du Canada, où il est en déplacement en cette fin de semaine, le chef de l’Etat s’est exprimé pour la première fois depuis la nomination de Michel Barnier. Interpellé sur l’absence du Nouveau Front populaire au gouvernement malgré leur première position aux législatives, Emmanuel Macron a affirmé que c’étaient les dirigeants de la coalition de gauche qui « n’[avaient] pas voulu travailler avec les autres, c’est dommage ». Dans cette séquence capturée par une journaliste de TF1, le président de la République s’appuie sur « les maths » et les équilibres à l’Assemblée nationale pour justifier l’entente entre son camp et Les Républicains (LR). Alors que les groupes d’Ensemble pour la République, du MoDem, d’Horizons et des LR comptent 212 députés, le NFP ne peut s’appuyer, lui, que sur 193 élus. « C’est ça la démocratie. C’est aussi de regarder les chiffres ! », a avancé M. Macron, alors que la gauche l’accuse de ne pas avoir voulu nommer Lucie Castets à Matignon, par crainte de voir son bilan détricoté. Au Sénat, Roger Karoutchi retire sa candidature à la présidence du groupe LR, Mathieu Darnaud pressenti Depuis la nomination du nouveau gouvernement de Michel Barnier, dans lequel figurent nombre de parlementaires, plusieurs postes sont laissés vacants à l’Assemblée nationale et au Sénat, dont celui de président du groupe Les Républicains au Palais du Luxembourg. Occupé jusqu’ici par Bruno Retailleau, un duel était pressenti entre Roger Karoutchi et Mathieu Darnaud pour le remplacer. Lire aussi | Or, le premier nommé, sénateur des Hauts-de-Seine, a retiré vendredi sa candidature ouvrant la voie à son homologue de l’Ardèche, selon des sources parlementaires auprès de l’Agence France-Presse (AFP). Dans un courrier aux sénateurs LR consulté par l’AFP, M. Karoutchi annonce qu’il « retire » sa candidature « à la demande de Bruno Retailleau, qui [lui] avait demandé de le remplacer le temps de sa mission ministérielle ». Agé de 73 ans, M. Karoutchi explique prendre cette décision « par loyauté et fidélité », alors que l’élection du futur chef de file du premier groupe parlementaire du Sénat est prévue mardi matin à quelques heures de la déclaration de politique générale du premier ministre, Michel Barnier. En déplacement au Canada, Emmanuel Macron vivement interpellé à Montréal par des manifestants à propos de Gaza Alors qu’en France le premier ministre, Michel Barnier, s’attelle à son discours de politique générale prévu mardi à l’Assemblée nationale, le chef de l’Etat est en déplacement au Canada en cette fin de semaine. A la sortie d’une conférence de presse avec le premier ministre canadien, Justin Trudeau, à Montréal, jeudi, Emmanuel Macron a été interpellé vertement par des manifestants critiquant la position de la France sur le conflit à Gaza. « Vous avez du sang sur les mains », « Shame on you ! », « Shame on you ! » (« honte à vous »), ont-ils notamment lancé. « C’est un génocide » qui est commis à Gaza, « vous pouvez l’arrêter », « vous offrez une couverture diplomatique » à l’Etat d’Israël, ont poursuivi deux des manifestants, dont une jeune femme palestinienne qui a expliqué avoir perdu sa fille à Gaza. « La France envoie de l’argent et des armes qui tuent des innocents », « nous voulons des actes », « vous pouvez mettre la pression sur Israël », ont-ils affirmé. Le président s’est attaché à répondre point par point, en anglais, sans réussir à inverser le cours de la discussion. « Soyons clairs, nous ne vendons pas d’armes, nous demandons un cessez-le-feu, nous sommes allés au Conseil de sécurité pour cela », a-t-il argumenté. « En parallèle, nous devons travailler tous ensemble et décider ce que nous allons faire pour engager tous les pays de la région à stopper les groupes terroristes », a-t-il ajouté. La manifestante la plus virulente a alors répliqué que le mouvement islamiste palestinien Hamas n’était « pas un groupe terroriste mais de résistance ». « Non, ce que vous dites est inacceptable. Ils ont tué des centaines de personnes », a répliqué Emmanuel Macron en référence à l’attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre contre Israël. « S’ils savaient comment on se bat pour que ça aille mieux », a ensuite déploré M. Macron auprès des journalistes, évoquant une « forme d’injustice quand on se sent pris à partie ». Bruno Retailleau compte défendre une ligne de « fermeté » au cours du séminaire gouvernemental prévu vendredi A l’approche du séminaire gouvernemental qui doit se tenir cet après-midi à 15 heures à Matignon, Bruno Retailleau, ministre de l’intérieur, a selon les informations du Monde l’intention de pousser sa ligne de « fermeté ». Le locataire de la Place Beauvau entend plaider pour une « réduction de l’immigration légale et illégale », sans, pour le moment, donner de détails sur la façon d’y parvenir. Aux dires de son cabinet, le ministre veut dérouler son programme visant, selon lui, à renforcer la sécurité des Français, mais réserve le contenu des mesures proposées au premier ministre. Enfin, Bruno Retailleau veut s’attaquer aux effets de « l’islamisme ». L’élu de Vendée, au cœur de l’actualité avec Didier Migaud, son homologue à la justice, à la suite du meurtre de la jeune étudiante, Philippine, retrouvée au bois de Boulogne, assure qu’il n’entend pas mettre sur pied une « loi Philippine » en réaction, mais explore avec M. Migaud les pistes pour faire en sorte qu’un tel drame ne se reproduise pas. Quelques heures plus tôt, le ministre de la justice avait affirmé sur France Inter son souhait de « travailler » avec le ministre de l’intérieur « pour voir si la réglementation, la législation est adaptée en toutes circonstances pour éviter de tel drame ». « Ma responsabilité est de faire en sorte que cela ne puisse pas se reproduire », a-t-il assuré. Claire Gatinois Vincent Jeanbrun entend démontrer sa « bonne foi » après l’ouverture d’une enquête le visant Visé par une enquête pour prise illégale d’intérêts, le député Droite républicaine et maire de l’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne), Vincent Jeanbrun a assuré vendredi sur Franceinfo qu’il démontrerait « la légalité » de ses actes et « [s]a bonne foi ». Dans cette enquête, ouverte le 2 septembre par le parquet de Créteil, l’élu est soupçonné d’avoir attribué des logements appartenant à un syndicat intercommunal à deux de ses collaborateurs. L’enquête a été confiée à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) après un signalement effectué par l’association de lutte contre la corruption Anticor, déposé mi-juillet. Anticor dénonce « l’attribution irrégulière de logements de fonction » par M. Jeanbrun en 2017 et 2021 à son directeur de cabinet et à son chef de cabinet à la mairie, « qui auraient eu accès à des logements qui sont réservés aux membres » du syndicat intercommunal des cimetières, a précisé l’association jointe par l’