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Préparation de l’armée israélienne pour une éventuelle entrée au Liban

Les récents affrontements entre Israël et le Hezbollah ont entraîné le déplacement de 90 000 personnes au Liban depuis lundi, selon les Nations unies. Emmanuel Macron doit rencontrer Joe Biden en marge de l’Assemblée générale des Nations unies pour discuter de la situation.

Le Hezbollah revendique avoir visé le quartier général du Mossad près de Tel-Aviv avec un missile balistique, une première depuis le début des violences entre Israël et le Hezbollah. L’armée israélienne a annoncé avoir intercepté le missile.

Parallèlement, l’armée israélienne a lancé une nouvelle série d’attaques dans le sud du Liban et la plaine de la Bekaa, affirmant mener des frappes de grande envergure. Au moins quinze personnes ont été tuées dans des raids israéliens sur cinq villages, dont deux situés en dehors des bastions du Hezbollah.

De plus, l’armée israélienne affirme avoir abattu un drone venant d’Irak, entré dans l’espace aérien israélien. La Résistance islamique en Irak, soutenue par l’Iran, a revendiqué la responsabilité de cette attaque.

L’aggravation de la situation a entraîné des réactions de la part de l’Irak, de l’Égypte et de la Jordanie, qui ont déclaré que « Israël pousse la région vers une guerre totale ». Les dirigeants des trois pays ont condamné l’agression israélienne contre le Liban.

Alors que les bombardements se poursuivent, le président israélien, Benyamin Netanyahou, a assuré que son pays utiliserait « la force » contre le Hezbollah jusqu’au retour des habitants du nord d’Israël dans leurs foyers. Il a souligné que les frappes contre le Hezbollah se poursuivraient jusqu’à ce que cet objectif soit atteint.

La France, quant à elle, n’envisage pas d’évacuer ses ressortissants qui vivent au Liban, selon le consul de France à Beyrouth, Eric Amblard. Il a appelé les Français présents dans la région à la prudence et à la vigilance.

Dans un contexte de tensions croissantes, le chef d’état-major de l’armée israélienne a ordonné à des soldats de se préparer à une éventuelle « entrée » au Liban. Il a souligné l’importance de ramener les habitants du Nord en toute sécurité, en préparant les troupes à une éventuelle confrontation avec le Hezbollah.

Cependant, Human Rights Watch a alerté sur le « grave risque » que représentent les frappes israéliennes pour les civils au Liban. L’organisation a appelé à une enquête internationale sur les hostilités en cours dans la région.

Face à l’escalade des violences, le président français, Emmanuel Macron, et le président américain, Joe Biden, se sont entretenus pour discuter de la situation au Proche-Orient et en Ukraine. Ils ont souligné la nécessité d’une solution diplomatique pour éviter une guerre généralisée.

En parallèle, l’armée israélienne a annoncé avoir touché plus de 280 cibles du Hezbollah au Liban, intensifiant ses bombardements. Deux brigades de réserve ont également été déployées dans le nord d’Israël pour faire face aux tirs de roquettes quotidiens du Hezbollah.

La Maison Blanche a exprimé son inquiétude face à l’attaque du Hezbollah contre Tel-Aviv, soulignant la nécessité de trouver une solution diplomatique pour mettre fin aux hostilités. Le ministère de la santé libanais a annoncé un bilan de 51 morts et plus de 220 blessés dans les frappes israéliennes mercredi.

Dans ce contexte tendu, la France a appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à se pencher sur la menace de déflagration générale au Proche-Orient, alors que la situation continue de se détériorer sur le terrain. Les prochains jours seront cruciaux pour l’évolution de la situation et la recherche d’une issue pacifique au conflit.

En conclusion, la situation au Liban reste critique, avec des affrontements intenses entre Israël et le Hezbollah. Les efforts diplomatiques se multiplient pour tenter de désamorcer la situation et éviter une escalade encore plus dramatique dans la région.