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Le président américain Joe Biden a exprimé ses inquiétudes quant à une possible « guerre généralisée » au Liban, mettant en garde contre les conséquences dévastatrices d’un tel conflit. Alors que les tensions s’intensifient entre Israël et le Hezbollah, des frappes meurtrières ont eu lieu à Beyrouth, faisant des centaines de victimes innocentes.

L’armée israélienne a revendiqué la mort d’un haut responsable du Hezbollah dans une nouvelle frappe sur Beyrouth, après avoir ciblé des dizaines de sites du Hezbollah dans tout le pays. Le gouvernement libanais a signalé plus de 550 morts, principalement des civils, et plus de 1 240 blessés.

Les frappes israéliennes ont touché le sud et l’est du Liban, ainsi que la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah. En riposte, le Hezbollah a lancé des dizaines de roquettes vers le nord d’Israël, ciblant des installations militaires. Les tensions ont poussé des milliers de familles libanaises à fuir les zones bombardées, cherchant refuge dans d’autres régions du pays.

Le président iranien a accusé Israël de chercher à élargir le conflit au Moyen-Orient, tandis que le secrétaire général de l’ONU s’est dit très préoccupé par le nombre de victimes civiles. L’Égypte et l’Irak ont appelé à une intervention immédiate de la communauté internationale pour mettre fin à l’escalade des violences.

Dans un discours aux Nations unies, Joe Biden a souligné l’importance de parvenir à un accord de cessez-le-feu à Gaza et a averti contre les dangers d’une guerre généralisée au Liban. Il a appelé à une solution diplomatique pour ramener la paix et la sécurité dans la région.

Alors que les échanges de tirs se poursuivent, le Premier ministre israélien a déclaré que son pays continuerait de frapper le Hezbollah au Liban. La situation reste tendue, avec de nouvelles frappes annoncées par l’armée israélienne sur des cibles du Hezbollah.

La communauté internationale a exprimé son inquiétude face à l’escalade des tensions, notamment le président turc qui a condamné les actions d’Israël et appelé à la désescalade. Le secrétaire général de l’ONU a averti que le Liban était au bord du gouffre et a appelé à un cessez-le-feu immédiat pour éviter un nouveau drame similaire à Gaza.

Alors que des milliers de personnes fuient les violences, les agences humanitaires de l’ONU intensifient leur aide au Liban pour faire face à la crise humanitaire en cours. Les écoles et les universités ont été fermées jusqu’à la fin de la semaine en raison des bombardements, et la situation reste extrêmement précaire pour les civils pris au milieu des affrontements.

La situation au Proche-Orient reste tendue, avec la crainte d’une escalade des violences et d’une propagation du conflit à l’ensemble de la région. Les appels à la désescalade et à la paix se multiplient, mais la situation reste incertaine et préoccupante pour les populations civiles prises au piège de cette guerre imminente.