Le ministre des transports remet en question la limitation de vitesse à 50km/h sur le périphérique
Le nouveau ministre délégué aux transports, François Durovray, a récemment exprimé son scepticisme quant à la réduction de la vitesse à 50km/h sur le périphérique. Lors de sa première interview accordée au Parisien, le président du conseil départemental de l’Essonne a souligné que cette mesure impacte non seulement toute l’Île-de-France mais également au-delà de la région. Selon lui, il s’agit d’un sujet majeur qui mérite une réflexion approfondie.
Durovray a souligné qu’il souhaite échanger avec la maire de Paris, Anne Hidalgo, sur cette question. Il estime que la décision de limiter la vitesse sur le périphérique ne devrait pas être prise de manière unilatérale par la municipalité de Paris. Cependant, la mairie de Paris maintient sa position et affirme que cette mesure est nécessaire pour améliorer la sécurité routière et réduire la pollution.
Des alternatives à la réduction de la vitesse proposées par le ministre
Le ministre des transports a suggéré plusieurs alternatives à la réduction de la vitesse sur le périphérique. Parmi celles-ci, la pose d’un enrobé phonique qui permet de réduire le bruit causé par le frottement des pneus sur la chaussée. Cette solution permettrait d’améliorer le confort des riverains tout en maintenant une vitesse plus élevée sur la voie rapide.
En outre, Durovray a évoqué le développement d’offres de transports alternatives comme une solution pour réduire la dépendance à la voiture individuelle. Il a également exprimé des doutes quant à la mise en place d’une voie réservée au covoiturage, soulignant que l’offre actuelle n’est pas encore suffisamment développée pour encourager cette pratique.
Positions divergentes entre la mairie de Paris et le ministre des transports
Du côté de la municipalité de Paris, on défend la nécessité de la limitation de vitesse à 50km/h sur le périphérique. Patrick Bloche, premier adjoint d’Anne Hidalgo, a souligné que la mairie mise sur l’apaisement et la sérénité dans ce dossier. Il a également critiqué le nouveau ministre des transports, affirmant qu’il crée un climat de tension en remettant en question cette mesure.
David Belliard, adjoint en charge des voieries, a rappelé que François Durovray avait voté en faveur de la pérennisation des voies olympiques lors de son passage au conseil régional. Cette divergence de positions entre le ministre et la municipalité de Paris souligne les tensions persistantes autour de la question de la limitation de vitesse sur le périphérique.
En conclusion, la réduction de la vitesse à 50km/h sur le périphérique continue de diviser les acteurs politiques. Alors que le ministre des transports remet en question cette mesure, la mairie de Paris maintient fermement sa position en faveur de cette limitation. Il reste à voir comment cette situation évoluera et si un compromis pourra être trouvé entre les différentes parties concernées.
