Conflit Israël-Hezbollah : L’ONU appelle à la retenue maximale
L’armée israélienne a annoncé avoir éliminé Ibrahim Aqil, chef de l’unité d’élite du Hezbollah, et au moins dix chefs militaires du mouvement chiite lors d’une frappe sur la capitale libanaise, vendredi, qui a fait douze morts et soixante-six blessés, selon le ministère de la santé libanais.
Le contexte de l’escalade de violence entre Israël et le Hezbollah a pris une tournure dramatique avec cette dernière frappe ciblée à Beyrouth. Cette action a suscité de vives réactions, notamment du premier ministre libanais, Najib Mikati, qui a dénoncé le ciblage d’une zone résidentielle peuplée.
L’armée israélienne a justifié son action en affirmant que les chefs du Hezbollah visés étaient regroupés sous terre, utilisant des civils comme boucliers humains. Cependant, ces allégations n’ont pas été confirmées par l’organisation libanaise.
Les tensions entre Israël et le Hezbollah ont également été alimentées par des tirs de roquettes en direction du nord de l’État hébreu, sans faire de victimes signalées. Ces échanges meurtriers ont ravivé les craintes d’une escalade régionale.
Face à cette situation préoccupante, l’ONU a appelé à la retenue maximale de toutes les parties impliquées. Le secrétaire général Antonio Guterres a exprimé sa profonde inquiétude et a exhorté à la désescalade immédiate pour éviter une confrontation plus grave.
Le président américain Joe Biden a également réagi en affirmant travailler au retour des populations du sud du Liban et du nord d’Israël, déplacées en raison des hostilités. Il a souligné l’importance de garantir la sécurité des civils et de trouver des solutions pacifiques à ce conflit.
Le secrétaire d’État américain, le ministre de la défense, ainsi que les équipes travaillent activement pour trouver des solutions diplomatiques et mettre fin aux violences qui secouent la région.
Malgré les appels à la retenue, le Hezbollah a promis de continuer à s’en prendre à Israël tant que l’agression contre Gaza perdurera. Cette déclaration laisse craindre une escalade des hostilités et une détérioration de la situation sécuritaire au Moyen-Orient.
En parallèle, le ministre de la défense israélien, Yoav Gallant, a affirmé que cette nouvelle phase de la guerre se poursuivra jusqu’à l’atteinte de l’objectif de ramener les habitants du Nord chez eux en toute sécurité. Cette déclaration laisse présager une intensification des opérations militaires dans la région.
Dans ce contexte tendu, la presse iranienne a démenti la mort du commandant adjoint de la Force Al-Qods, unité d’élite du corps des gardiens de la révolution iraniens, lors du bombardement israélien à Beyrouth. Ces déclarations mettent en lumière les enjeux complexes et les implications régionales de ce conflit.
En conclusion, la situation entre Israël et le Hezbollah reste extrêmement volatile, malgré les appels à la retenue de la communauté internationale. Il est crucial que toutes les parties concernées s’engagent dans des négociations constructives pour mettre fin à cette spirale de violence et trouver des solutions pacifiques aux différends qui les opposent.