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Gisèle Pelicot, principale victime des viols de Mazan, a exprimé son ressenti mercredi lors du procès des agressions sexuelles qu’elle a subies entre 2011 et 2020. Elle a critiqué les soupçons de complicité distillés à son égard par certains avocats de la défense, les qualifiant d’humiliants.

Arrivée à la barre lors de la reprise de l’audience, Gisèle Pelicot a affirmé avec fermeté qu’elle n’avait jamais donné son consentement à son mari ni aux autres hommes accusés dans cette affaire. Elle s’est sentie humiliée par les insinuations de complicité et les accusations portées à son encontre.

La victime a déploré le traitement qu’elle a subi dans la salle d’audience, décrivant les propos qui lui ont été adressés comme humiliants et dégradants. Elle a souligné qu’elle était dans un état de coma lors des faits et que les vidéos présentées comme preuves attestaient de son incapacité à réagir.

Gisèle Pelicot a également souligné le comportement de certains accusés, affirmant que seule une personne avait su dire non, tandis que les autres semblaient dénués de toute conscience. Elle a qualifié ces individus de dégénérés, provoquant une réaction agacée d’un des accusés présents dans la salle.

L’avocate générale a interrogé la victime sur l’utilisation du terme « viol et viol » par un avocat de la défense, soulignant qu’un viol était un acte abject et inexcusable. Les avocats ont continué à interroger Gisèle Pelicot sur le comportement de son mari, insinuant qu’il était menteur et manipulateur.

Dominique Pelicot, l’époux de la victime, a pris la parole pour exprimer ses regrets et présenter des excuses à sa femme. Il a reconnu avoir mal agi et trahi sa confiance, affirmant qu’il regrettait profondément ses actes. Malgré ses excuses, Gisèle Pelicot a affirmé qu’elle ne pouvait plus pardonner.

L’examen des faits reprochés à Dominique Pelicot et à ses coaccusés nécessite la diffusion de vidéos et de photos comme preuves cruciales. Gisèle Pelicot a exigé que ces éléments soient uniquement diffusés en salle d’audience, refusant qu’ils soient rendus publics. Elle a également demandé que ses enfants ne soient pas présents lors de la diffusion.

Subheadings:

Les soupçons de complicité et d’humiliation

Gisèle Pelicot a dénoncé les soupçons de complicité à son égard et exprimé son ressenti d’humiliation lors du procès des viols de Mazan.

Les excuses de Dominique Pelicot

Dominique Pelicot a exprimé ses regrets et demandé pardon à sa femme pour ses actes, reconnaissant avoir mal agi et trahi sa confiance.

La diffusion des preuves

La diffusion de vidéos et de photos comme preuves cruciales a été encadrée lors du procès, avec la demande expresse de Gisèle Pelicot de limiter l’accès à ces éléments.