De nouvelles explosions d’appareils de communication ont secoué le Liban mercredi après-midi, provoquant des morts et des blessés dans différentes régions du pays. Selon des sources proches du Hezbollah, des talkies-walkies appartenant à des membres du mouvement chiite ont été touchés lors de ces explosions, notamment à Saïda dans le sud du pays et à Baalbek dans l’Est. Le nombre exact d’appareils concernés reste encore inconnu à ce stade.
Les autorités libanaises ont signalé trois personnes tuées par l’explosion d’appareils non identifiés à Sohmor dans la plaine de Bekaa, avec 15 blessés supplémentaires dans la région de Baalbeck. La Croix-Rouge libanaise a mobilisé trente ambulances en réponse à ces multiples explosions qui ont également touché la banlieue sud de Beyrouth et le sud du Liban.
Il est à noter que ces bipeurs piégés ont engendré des blessures graves en raison de leur contact direct avec les victimes, mais leur puissance n’aurait pas causé de dommages significatifs à un avion. Les autorités ont confirmé que ces explosions ont eu lieu dans des endroits variés, parfois dans l’espace public ou à proximité de personnes sans lien avec le Hezbollah.
Les autorités libanaises ont également annoncé que le bilan des victimes s’est élevé à douze morts et près de 2 800 blessés, avec plus de 200 personnes hospitalisées en soins intensifs. Le ministre de la santé a souligné que certains blessés ont dû être transférés en Syrie voisine et d’autres évacués vers l’Iran pour recevoir des soins appropriés.
Les réactions internationales ne se sont pas fait attendre, avec le président iranien dénonçant les explosions de bipeurs au Liban et mettant en cause les puissances occidentales, tandis que le secrétaire d’État américain a nié toute implication des États-Unis dans ces événements tragiques.
Malgré les accusations et les spéculations, l’enquête sur l’origine et la cause des explosions de bipeurs au Liban reste en cours. Les autorités continuent de rechercher des réponses et de prendre des mesures pour assurer la sécurité des citoyens dans un contexte de tension croissante dans la région.