L’augmentation des bipeurs du Hezbollah: indications d’insertion d’explosifs
L’attaque survenue le mardi 17 septembre a entraîné plus de 2 800 blessés et au moins neuf morts, principalement au Liban. Les victimes étaient principalement des agents ou des combattants du mouvement chiite.
Les experts se penchent sur l’explosion simultanée de milliers de bipeurs appartenant au Hezbollah, le parti chiite libanais, survenue le même jour à Gaza, au Liban et en Syrie. Bien que de nombreuses questions restent en suspens, des éléments commencent à émerger sur la manière dont cette attaque sans précédent a été menée.
Pas un simple piratage, mais une insertion d’explosifs
Près de 24 heures après l’explosion des bipeurs utilisés par des agents et des combattants du Hezbollah, qui a causé neuf morts et plus de 2 800 blessés, les experts s’accordent sur le fait que cette attaque n’était pas simplement un piratage visant à surchauffer les batteries de ces appareils rudimentaires. Il s’agissait probablement d’une opération d’attaque sur la chaîne logistique, consistant à insérer des explosifs dans les bipeurs destinés au Hezbollah pour les transformer en bombes.
Les vidéos des explosions, notamment au Liban, ainsi que les blessures des victimes, indiquent que les explosions étaient relativement puissantes. Les experts confirment que les détonations ne sont pas le résultat d’une simple surchauffe des batteries, car les batteries qui explosent normalement dégagent des flammes, ce qui n’était pas le cas dans ce scénario. Des sources sécuritaires américaines et d’autres pays ont également confirmé que des explosifs ont été placés dans les bipeurs et déclenchés à distance par Israël.
Une implication israélienne probable
Bien que le Hezbollah ait directement accusé Israël, ce dernier n’a pas encore réagi officiellement. Cependant, la complexité de l’opération, nécessitant une expertise avancée en renseignement, ainsi que la nature de la cible et le timing de l’attaque, laissent peu de doutes sur une implication israélienne. Des précédents, comme l’attaque en 1996 contre Yahya Ayyash, considéré comme l’artificier principal du Hamas, renforcent cette hypothèse.
En effet, Yahya Ayyash avait été tué par l’explosion de son téléphone portable contenant 15 grammes de RDX, un explosif puissant. Cette attaque avait été attribuée au Shin Beth, les services de renseignement intérieurs israéliens. Ces événements passés soulignent la capacité d’Israël à mener de telles opérations.
Des répercussions internationales
Cette attaque soulève des questions sur la sécurité des communications et des dispositifs électroniques utilisés par les groupes militants. La possibilité de transformer des appareils de communication en engins explosifs soulève des préoccupations majeures sur la sécurité publique.
Les tensions entre Israël et le Hezbollah sont déjà palpables, et cette attaque risque d’aggraver la situation. Les réactions internationales sont attendues, notamment pour condamner de telles actions qui mettent en danger des vies innocentes.
Subheadings:
1. L’attaque du Hezbollah: détails et conséquences
2. L’implication israélienne: preuves et réactions
3. Répercussions internationales: sécurité et diplomatie