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Un mystère commercial se cache dans l’histoire de Pontivy avant l’arrivée de Nocibé. À l’angle de la rue Lorois et de la rue du Fil à Pontivy (Morbihan), un ancien acteur majeur du prêt-à-porter en France occupait les lieux jusqu’en 1972. Sur une carte postale ancienne, le nom « À la Belle jardinière » est clairement visible sous Saint-Rémy, démentant toute idée de jardinerie ou de graineterie. En réalité, il s’agissait d’un magasin de confection pour hommes, faisant partie d’une chaîne de magasins fondée à Paris en 1824.

À l’époque, À la Belle jardinière se démarquait en proposant une large gamme de vêtements à prix fixes, une pratique novatrice pour l’époque. De plus, la marque a été pionnière dans la vente par correspondance, marquant ainsi son empreinte dans le secteur du prêt-à-porter en France. Avec le temps, l’enseigne est devenue un acteur incontournable du marché, avec plusieurs magasins à travers le pays, y compris celui de Pontivy. Cependant, en 1972, la chaîne de magasins a fermé ses portes, laissant derrière elle une histoire intrigante.

Aujourd’hui, l’emplacement autrefois occupé par À la Belle jardinière abrite la parfumerie Nocibé, apportant ainsi un vent de modernité à cet endroit chargé d’histoire. L’énigme de la date de fermeture du magasin pontivyen reste encore à élucider, laissant planer un voile de mystère sur ce lieu emblématique. Une transition fascinante entre passé et présent, entre prêt-à-porter et parfumerie, qui témoigne de l’évolution constante du paysage commercial de la ville. Une véritable invitation à explorer les trésors cachés de Pontivy, à la croisée des époques et des enseignes.