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Le procès de Gal Vallerius, le baron de la drogue touchant le RSA

Le retour de Gal Vallerius au tribunal de Rennes

Gal Vallerius, le célèbre « baron de la drogue » du dark web, originaire de Plusquellec en Centre-Bretagne, a récemment fait son retour au tribunal de Rennes pour des questions fiscales. L’homme, qui touchait le RSA sans déclarer de revenu, est accusé par la justice américaine d’avoir joué un rôle crucial dans la vente de drogues illégales en ligne.

Les détails du procès et des accusations

Le tribunal administratif de Rennes a récemment réduit de plus de 500 000 € le montant des « revenus d’origine indéterminée » attribués à Gal Vallerius, connu sous le nom d’OxyMonster sur le dark web. Cet individu franco-israélien, qui avait été arrêté aux États-Unis lors d’un concours de barbes au Texas, a contesté ces revenus devant la justice administrative en affirmant qu’il s’agissait en réalité de transactions de cryptomonnaies provenant de l’héritage de sa mère.

Son avocat fiscaliste parisien a souligné que l’évaluation des stupéfiants était erronée, car elle se basait sur la valeur de revente plutôt que sur le prix d’acquisition en gros. De plus, les fonds retrouvés lors de la perquisition à son domicile de Plusquellec étaient, selon lui, liés à des retraits en espèces et non au trafic de drogue.

La décision du tribunal de Rennes

Le tribunal administratif de Rennes a confirmé que Gal Vallerius et son épouse étaient résidents fiscaux français, détenant divers biens immobiliers en Bretagne. Malgré sa condamnation à vingt ans de prison par un tribunal fédéral américain pour trafic de stupéfiants, le « baron de la drogue » touchait le RSA en France, ce qui a soulevé des interrogations sur l’origine de ses revenus.

L’administration fiscale a procédé à une taxation d’office des fonds litigieux, mais le tribunal a exclu les cryptomonnaies du calcul de l’imposition, ainsi que les fonds saisis à Plusquellec, faute de preuves suffisantes pour étayer les accusations.

Conclusion

En fin de compte, le procès de Gal Vallerius met en lumière les complexités des affaires liées à la drogue sur le dark web et soulève des questions sur la fiscalité et la légalité des transactions de cryptomonnaies. Cette affaire met en évidence la nécessité d’une réglementation plus stricte et d’une surveillance accrue pour lutter contre le trafic de drogue en ligne.

Cette histoire nous rappelle que la criminalité ne connaît pas de frontières et que, malgré les avancées technologiques, les lois fiscales et pénales doivent s’adapter pour protéger la société. Il est essentiel de rester vigilant et de travailler ensemble pour prévenir les activités illégales et assurer la sécurité de tous.