En ce jeudi 21 novembre 2024, l’Observatoire de l’immobilier neuf de Toulouse a présenté les chiffres du troisième trimestre. Malgré la crise actuelle, les prix restent stables dans la région.
Pour le troisième trimestre de 2024, les prix ont connu une légère baisse avant de se préparer à une augmentation à venir. Selon l’Observatoire de l’immobilier de Toulouse, les prix moyens des ventes de logements collectifs neufs se situent à 4 470 € par mètre carré dans l’agglomération toulousaine. Cela représente une baisse d’environ 2 % par rapport à l’année précédente, mais une augmentation de 4 % sur deux ans.
En ville, les prix moyens atteignent 4 655 € le mètre carré. Une baisse de 2 % par rapport au troisième trimestre de 2023 et une augmentation de 3 % par rapport à 2022 ont été observées. Cette baisse des prix actuelle semble être une pause avant une augmentation imminente qui pourrait se matérialiser dès le prochain trimestre.
La crise immobilière sans précédent à laquelle Toulouse est confrontée ne fait que commencer. La diminution du nombre de logements neufs mis en vente, passant de 4 227 en 2022 à seulement 2 021 ce trimestre, devrait logiquement entraîner une hausse des prix dans les mois à venir. Selon Michaël Merz, président de l’Observatoire de l’immobilier, cette baisse temporaire des prix ne peut que précéder une augmentation inévitable.
Si la crise immobilière se confirme en 2024, 2025 marquera son apogée. Avec une offre de logements T4 et T5 trop importante pour les particuliers, la demande reste concentrée sur les logements T2 et T3, représentant la majorité des ventes et de l’offre. Les prix devraient donc augmenter sur ces types de logements de plus en plus rares et recherchés.
En moyenne, le prix d’un T2 à Toulouse est d’environ 213 000 € et de 272 300 € pour un T3 (prix en collectif, hors parking). En revanche, un T4 est estimé à 358 100 € en moyenne, et jusqu’à 485 100 € pour un T5.
Il est clair que le marché immobilier de Toulouse est en pleine mutation et que les années à venir s’annoncent difficiles pour les acheteurs potentiels. La rareté des logements de taille moyenne et la demande croissante pour ces biens pourraient entraîner une augmentation constante des prix, créant ainsi des défis pour les futurs acquéreurs.